Bad place in a bad moment. {Ezechiel.}

Ezechiel & Andrew

« Beumoute & Teumoute sont sur un Mammouth... »

On ne peut pas dire que tout va pour le meilleur des mondes en ce moment. J’ai comme l’impression que mes parents me cachent quelque chose, il y a une tension assez anormale à la maison. Par moment il m’arrive de croire que c’est notre emménagement à Mystic Fall’s qui a tout déclenché. Alors c’est ça leur fameux nouveau départ dont ils parlaient temps ? Je traîne des pieds. Je n’ai pas la moindre envie de rentrer à la maison pour l’instant mais je sais au fond que plus j’aurai de retard, plus maman me prendra la tête en rentrant.

J’arrivais dans mon quartier et observa d’un œil le comportement d’un de mes voisins qui sortait l’une de ses poubelles. C’est fou comme mon quartier peut être des plus passionnants. C’est pas ici que Marcia Cross viendrai s’installer. J’étais enfin et malheureusement arrivé devant la maison, je crois que je n’ai jamais mis autant de temps pour marcher du portail à la porte d’entrée, et autant de discrétion pour me faufiler incognito. Et c’est loupé. J’entends la voix de maman qui m’appelle de la cuisine tout en m’observant à travers la petite vitre dans le milieu de la porte de la pièce. J’abaisse alors mon casque de mes oreilles, retire ma veste que je suspends à la rampe de l’escalier pour ensuite y disposer par dessus mon sac bandoulière de cours.

J’inspirai alors profondément avant de marcher d’un pas lourd jusqu’à ma mère et de forcer un petit sourire pour donner l’impression que tout va bien, dans le meilleur des mondes. Je fut alors surpris que ma mère me prenne dans ses bras et entendis un bruit de lèvres comme quelqu’un qui cherche à dire quelque chose à un autre par un mouvement de lèvre. Je me suis alors reculé et ai froncé des sourcils tout en me retournant vers mon père avant de nouveau regarder ma mère en lui demandant : « Bon maintenant ça suffit, vous allez me dire ce qu’il se passe ou non ? » Mon regard était quelque peu sévère et ne relâchait pas mes parents. J’avais l’impression qu’ils me prenaient pour un idiot. On leur à trop mit dans la tête le fait qu’un enfant est censé ne rien comprendre. Sauf que je vais sur mes dix-neuf ans et non, je ne suis pas idiot et ni aveugle par la même occasion. « Mais rien mon cœur, que veux-tu qu’il se passe ? » venait de répliquer ma mère. S’en était assez, je soupirai alors lourdement avant de m’empresser de sortir de la cuisine en allant remettre ma veste tout en m’écriant. « Rien bien sur, arrêtez de me prendre pour un idiot, j’suis pas dupe ! » Suite à ces mots je remettais mon casque sur mes oreilles, fermait ma veste et sortait de la baraque. Ou est-ce que j’allais ? Je ne sais pas, mais en tout cas je n’avais pas l’intention de revenir tout de suite. J’avais simplement envie de prendre l’air, de marcher. Et c’est ce que je faisais, je marchais, marchais et encore marchais. D’ailleurs, ça me permettait de visiter certains coins de la ville que je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir. Comme ce pont par exemple, le professeur d’histoire nous en a vaguement parlé, si je me souviens bien il a été construit durant la guerre de sécession, c’est un des grands monuments historiques de la région. Je m’étais avancé dessus et m’approcha du bord pour observer le lac couler en dessous. Seulement je remarqua qu’une ombre venait gâcher la lumière que reflétait le lampadaire à mes côtés. Je me retourna alors et découvrit qu’il n’y avait pas qu’une, mais plusieurs ombres. Ou plutôt, de grandes personnes toutes vêtus de noir qui s’approchaient lentement de moi. Je restais figé devant, je ne savais pas comment réagir et qui sont ces gens. Je me demandais aussi si c’était une blague ou si ces personnes avaient de mauvaises intentions à mon égard. Seulement la peur prit le dessus sur moi et je sentais mes jambes légèrement trembler tandis que je reculais un maximum jusqu’à ce que la barrière du pont ne m’arrête dans mon élant…

Est-ce que...hum...tout vas bien?

La seule chose que je me demandais à l'instant même est bien sûr comment tout cela allait se terminer. Je trouvais les personnes qui m'entouraient plutôt bizarres. Je ne ressentais pas de l'humanité en elles lorsque je les voyaient et j'entendais comme des bruits de grognements venant d'elles. Je sentais tous les membres se presser entre eux sous la peur. Je venais de fermer les yeux en priant fortement que Dieu me vienne en aide, et c'est alors que lorsque je releva la tête en ouvrant également les yeux, je remarqua que toutes ces personnes avaient disparut. Je ne savais pas si c'était une blague, s'ils étaient en fait derrière moi ou non. Même si c'était tout bonnement impossible étant donné que derrière moi on tombait à l'eau. Mais la peur me laissait cette pensée. Une autre chose de bizarre était qu'à la place des malfaiteurs se trouvait un jeune homme, il devait avoir mon âge mais je ne sais pas si je devais lui faire confiance ou non.« Est-ce que...hum...tout vas bien? »

Je gardai donc un mouvement de recule envers cet inconnu mais sa question me fit froncer les sourcils d'un air interrogateur. Pourquoi avait-il l'air de s'inquiéter? Était-ce lui qui avait fait fuir les malfaiteurs qui étaient à mes trousses? Je pinça mes lèvres et inspira doucement avant de me relever tout en m'aidant de la barrière de sécurité du pont. « Mmh... Je crois oui. » Je frotta de mes mains mes vêtements pour enlever les quelconques traces que j'ai pû y laisser durant cette confrontation. « Mais dis moi, c'est toi qui... Les a tous fait partir?! »

C'est moi, oui! Mais ne me pose pas de questions, car le silence te répondrait.

On devraient partir de cet endroit, ils pourraient revenir et accomplir ce qu'ils n'ont pas pu faire.

Je ne comprenais plus rien et de plus je venais d'oublier ce que j'étais venu faire ici. Quelle idée de se disputer avec mes vieux. En regardant bien, l'inconnu qui se tient devant moi me parait également bizarre et froid. « C'est moi, oui! Mais ne me pose pas de questions, car le silence te répondrait. » Le ton de sa voix se faisait sec, mais j'avais l'impression qu'il ne s'en rendait pas compte. Et la réponse qu'il me donna suite à ma dernière question me laissait le regarder du même oeil, cet oeil mystérieux. Pas très bavard le gars. Soit il a la grosse tête du fait de passer pour le héros, soit il lui manque vraiment un grain. Ce peut être également un de ses gothiques bizaroïdes de la ville ? Mh, c'est une nouvelle option. « Euh, très bien. » J'accompagnais un haussement de sourcil avec mes paroles avant de commencer à marcher sur mes pas. « On devraient partir de cet endroit, ils pourraient revenir et accomplir ce qu'ils n'ont pas pu faire. » Déjà fait ! On devait être relié ou quelque chose dans le genre. Voilà, je pars dans un de mes délires filmographiques. « Je suis entièrement d'accord avec toi. Je devrais rentrer, mes parents vont s'inquiéter... » C'est clair qu'après ma mini-fugue d'adolescent difficile ils vont péter un cable lorsque j'arriverai, mais je les rassurerai pour une heure pareil. « Et sinon, tu les connaissais ces gens ? »

Non, ils ne font pas partie de mes connaissances.

Permet-moi de faire la route avec toi dans ce cas..Enfin si cela ne te dérange pas bien sur!

Et si comment t'appelles-tu? Il me semble que c'est la première fois que je te vois dans cette ville.

« Non, ils ne font pas partie de mes connaissances.» A la suite de ses paroles j'arquai discrètement un sourcil en regardant ailleurs. Des connaissances? Pouah, mais dit comme ça on dirait qu'il vient d'une autre galaxie celui là. Je ne sais pas s'il a toujours vécu ici mais si c'était le cas il saura qu'à notre époque on ne s'exprime pas de la même manière mais plutôt du genre « Nan, s'pas mes potos ces gars. » Et encore, certains font bien pire. Mais passons, je peux être dur par moment, s'il entendait ça il serait content. Peut être seulement n'avons nous pas eu la même éducation tout simplement. Ah voilà que je me met à imaginer cet inconnu autour d'une énorme table de je ne sais combien de mètre pour seulement sa mère et son père à chaque bout de la table et lui au milieu de celle ci, servit par des.. serviteurs !

Je venais de secouer la tête pour me débarrasser de ces pensées assez stupide et reposa mon regard sur mon « sauveur » pour apercevoir un sourire de sa part. Je me pinça les lèvres à cette vu, n'imaginant pas à un seul instant que le jeune homme allait décrocher un sourire de tout le trajet. « Permet-moi de faire la route avec toi dans ce cas..Enfin si cela ne te dérange pas bien sur! » Pourquoi insistait-il pour faire le chemin avec moi? J'espère que je ne suis pas encore tombé sur un homosexuel refoulé, ça n'arrive qu'à moi ça ! Je me racla la gorge avant de répondre finalement à mon interlocuteur. « Non bien sûr, on va dire que c'est parce que tu as peur du noir aussi ! » J'ai l'impression de penser trop fort par moment.

J'avançais assez rapidement en compagnie du jeune sauveur inconnu jusqu'à mon quartier. C'est pas qu'il m'ennuyait, bon, il me faisait un peu flipper, mais il ne devait pas me vouloir de mal s'il venait de me sauver des griffes de ces gens bizarres. Mais j'avais envie de rentrer à la maison après tout ça et fermer les yeux sur les engueulades avec mes parents. Puis avec ce qu'il se passe en ce moment à Mystic Fall's, on est jamais trop en sécurité. « En fait, tu fais bien de me raccompagner, ça me rassure un peu avec tout ce qu'il se passe en ce moment. J'avoue ne plus savoir quoi penser de cette ville et sa sécurité. Je sais pas si tu es au courant mais on a retrouvé le corps de la lycéenne disparue, juste derrière chez moi, dans la forêt. » Cette simple pensée me remplissent de frissons pleins le dos. Cette pauvre lycéenne. Je me rappel que lorsque j'ai vus le reportage à son sujet on avait un aperçut du corps de cette fille en question, j'ai le souvenir de cette peau grisée et de ses veines toutes remontées... Elle avait l'air dur comme de la roche et son visage si effrayé. Je me demande quelle ordure à pu lui infliger cela. Elle était si jeune.

« Et sinon comment t'appelles-tu? Il me semble que c'est la première fois que je te vois dans cette ville. » C'est bien normal qu'il ne met jamais vus, et c'est la même chose pour moi. Étant donné que je ne viens pas d'ici, ça m'aurait paru anormal qu'il m'est déjà vu quelque part. « Je m'appelle Andrew. Andrew Jared Lewis. Non en effet je ne suis pas d'ici, c'est bien pour cela. Je viens d’HarrisonBurg en fait, en Virginie. » Je ne préférai pas en dire plus, à vrai dire, je trouvais que j'en avais déjà dis trop à mon sujet pour une personne que je connais d'à peine une heure. Ce n'est pas mon genre. « Et toi, qui es tu? » Il fallait bien que je me renseigne également à son sujet.

On venait d'arriver devant la maison, j'arrêta mes pas et observa de loin ma baraque avant d'observer du coin de l'oeil mon camarade qui quand on regarde bien, ne parrait pas si méchant que ça. Juste... mystérieux. J'étira une petite moue sur mes lèvres avant de reprendre ma marche jusqu'à mon domicile, d'ouvrir discrètement mon portail pour ne pas réveiller mes parents et me décaler du passage pour inviter mon nouvel ami à entrer tout en disant. « Je ne sais pas si tu as le temps ou quoi, mais je me dois bien de t'offrir quelque chose à boire avec ce que tu viens de faire pour moi ! Mais pas de bruit, mes parents sont assez nerveux avec les inconnus. »

En même temps Ezechiel avait du mal a se faire au nouveau langage des jeunes, oui car il ne faut pas oublier qu'il a en réalité 72 ans derrière lui, et que durant sa jeunesse il s'exprimait en langage soutenu et en langage courant, et puis si il essayait de parler comme un jeune d'aujourd'hui il se trouverait ridicule.Et puis il venait du famille assez aisée, et malgré la perte de ses parents il se devait de respecter un minimum ses origines mais bon sa façon de parler était comme et ne pouvait être changer, a moins qu'il ne soit littéralement sous le contrôle de l'alcool ou en pleine crise de folie, cela n'arrivera pas!
Enfin soit, non Ezechiel n'était pas un de ces garçons qui refoulait sa vrai identité sexuel, non il était un pur hétéro et il était amoureux d'une fille, alors bon ce n'est pas lui qui allait profiter d'un coin sombre pour faire des choses sexuel avec son interlocuteur, si il voulait le ramener c'était pour en quelque sortes éviter qu'il se fasse attaquer de nouveau, et Ezechiel aurait la conscience tranquille malgré qu'il ne connaisse pas son interlocuteur.Enfin ils avancèrent donc jusqu'à la maison de Andrew donc, voila qu'Ezechiel pouvait enfin mettre un nom sur ce visage.

Moi, c'est Ezechiel William Middelton, mais tu peux m'appeler Ezechiel.Disons que c'est plus simple et moins long.

Il sourit amusé par ses mots, et s'areta un fois devant la maison de Andrew.Et alors qu'il pensait pouvoir enfin rentrer chez lui, son interlocuteur lui proposa de prendre un verre chez lui.Ezezchiel ne put qu'accepter et suivit donc Andrew jusqu'à la porte entrer de sa demeure.

Ne t'en fais pas, je sais être très silencieux.

« Moi, c'est Ezechiel William Middelton, mais tu peux m'appeler Ezechiel.Disons que c'est plus simple et moins long.» Me voilà immédiatement comme rassuré à l'entente du nom de mon interlocuteur. C'est toujours plutôt stressant de parler un moment avec quelqu'un sans connaitre son nom. Le fait de savoir enfin l'identité de ce jeune homme changeait déjà tout et permettait un début de climat de confiance entre nous. En espérant qu'il ne me mente pas sur son identité. Mais je ne me vois pas lui demander un passeport ou une connerie de ce genre, je passerai pour quoi? Un mec parano? Surement. « Ça me va ! » J'avoue que tout simplement l'appeler Ezechiel était bien mieux que tout ses noms bizarres. Et encore, Ezechiel c'est encore long à mon goût. Si je me retrouvais à côtoyer plus souvent ce garçon, un diminutif de son nom viendrai rapidement.

Je laissais passer Ezechiel devant moi et le guida jusqu'à ma porte d'entrée. « Ne t'en fais pas, je sais être très silencieux. » Je souris directement à l'entente de ces mots. Il avait plutôt intérêt ouais à se faire silencieux. Parce que si mon père était amené à se réveiller et voyait Ezechiel dans la maison à une heure si tardive, ça ne se passera pas avec courtoisie ça je peux vous le dire.

J'ouvris avec un minimum de bruit la poignée précédemment verrouillée de ma porte d'entrée, et pénétra à l'intérieur de mon domicile en enlevant immédiatement ma veste chaude que j'accrocha à la rampe de mon escalier. Je retira mes souliers tout en jetant un oeil à Ezechiel qui n'était toujours pas entré. « Tu attends quoi pour entrer? Je ne mords pas hein. »

Je ne peux entrer sans être inviter.

Alors que je m'appuyais à la rampe de mon escalier en attendant que mon invité se daigne à entrer, mes sourcils se froncèrent à l'entente des paroles du jeune Ezechiel. « Je ne peux entrer sans être inviter. » Alors là, je ne pu m'empêcher d’émettre un rire face à la scène. Le voir planter devant le seuil de la porte, à me regarder avec un petit air de chien battu et me dire qu'il ne peut pas entrer sans être invité? Il avait du avoir une sacré éducation le petit gars. « Je ne sais pas où tu as été élevé toi mais tu as une sacré éducation ! C''est bon tu peux entrer, et dépêche toi, ne chauffe pas la rue. »

Je m'approcha de la porte d'entrée et l'ouvrit un petit peu plus pour laisser le passage à Ezechiel et ainsi l'inviter à entrer. Mais c'est alors que lorsqu'il pénétra à l'intérieur de ma demeure , son épaule me percuta légèrement, mais assez pour provoquer en moi quelque chose de nouveau et de bizarre. Mes yeux se fermèrent et je me sentis comme partir ailleurs. Comme ci j'étais entrain de faire un malaise mais c'était bien plus fort que ça. Je fermais fortement les yeux et ma respiration se coupa. Je vis alors défiler dans ma tête plusieurs images, assez flous. Je ne comprenais pas ce qui était entrain de m'arriver. Il me semblait distinguer le visage d'Ezechiel, du moins, c'est ce que je pensais mais son regard n'était pas le même. Je vois ensuite du sang sur un doigt. Après je n'arrive pas à bien comprendre le reste de ces images, c'est flous et nouveau pour moi.

Lorsque je sortis de cette sorte de transe, je pris une grande bouffée d'air, comme si je sortais d'une minute d'apnée sous l'eau. Mes yeux s'était ouvert en même temps et était braqué sur Ezechiel. Je resta un petit moment immobile, debout et les yeux ouvert à ne rien dire, ne sachant pas le moindre du monde ce qu'il venait de m'arriver. C'est comme ci j'avais fais un rêve, un cauchemar éveillé. Je ne comprenais pas, et en y réfléchissant, je ne voulais pas comprendre car à vrai dire, il y avait eu assez de phénomène bizarre pour la soirée.

Je me repris alors en main, me tourna lentement vers la porte d'entrée et la ferma silencieusement avant de m'avancer jusqu'à la cuisine tout en demandant d'un ton assez bas mais de manière à ce que mon invité l'entende : « Qu'est ce que je te sers? »

Je serais plutôt du genre a la refroidir la rue.

« Je serais plutôt du genre a la refroidir la rue. » Que voulait-il dire par la? Il faisait encore une de ses allusions bizarre. Un mec dérangé finirait par croire qu'il ne vient pas de ce monde. En arrivant dans la cuisine, je ne cessais de repenser à ce qui m'était arrivé précédemment et de me poser des questions. Était-ce normal? Faisais-je une de ses crises de paranoïa ou un sommeil éveillé? Je secoua la tête pour me sortir de ses pensées avant de tirer deux chaises du bar afin que mon invité et moi même puisse nous asseoir. Mais c'est alors qu'au lieu de me répondre comme je l'attendais, Ezechiel percuta un des meubles de la pièce. Je me tourna immédiatement vers lui en espérant qu'il ne fasse rien tomber pour ne pas réveiller mes parents. Un sourire commençait à se forger sur mon visage en voyant qu'Ezechielo était prêt à réceptionner le vase qui était sur le point de tomber. Mais cet abruti le relacha. J'apporta rapidement mes mains à ma bouche pour éviter de pousser un quelconque juron. Le vase se brisa sur le sol en mille morceaux. Je mordis mes lèvres en priant pour que mes congéniteurs ne soit pas réveillé par ce fracas et me précipita parterre pour ramasser les anneries de mon invité. « Mais, t'as fais exprès ou bien? J'ai bien vus que tu l'avais rattrapé ! » A genoux parterre, je commença à ramasser les bouts de verres au sol jusqu'à ce que l'un d'entre eux pénètre dans mon doigt. Je me redressa directement en poussant un petit bruit de douleur tout en retirant le petit bout de verre de mon doigt pour après appuyer dessus et y constater que du sang commençait à couler. Je me leva et montra mon doigt à Ezechiel en fronçant les sourcils. « Bah voilà. Merciiiiiii... »

Je vais y'aller..

Alors que je pressais de mon index et le pouce de mon autre main, mon doigt coupé, une goûte de mon sang roula le long de mon doigt jusqu'à s'écraser sur le carrelage de ma cuisine. Je leva les yeux au ciel en soupirant que si mes parents n'avaient rien entendu au fracas, c'est qu'ils devaient être mort. Je ne sais pas encore ce que je vais leur inventer sur la présence de Ezechiel et la chute du vase, mais une chose est sûr, je ne pourrais m'en aller en soirée avant un bon moment.

Mon regard se reposa sur Ezechiel et je découvris avec grand étonnement et de la stupéfaction que le regard de ce dernier avait changé de couleur et même plus encore, il n'était pas seulement sombre mais on aurait dit le néant. Et des espèces de veines bizarres commençait à apparaître en dessous ses yeux. Ma bouche commençait à s'ouvrir en grand et mes yeux de même. Je ne savais plus quoi dire et encore moins penser de la situation. Qu'arrivait-il à mon camarade? Une chose est sûr, je n'avais jamais vus ça auparavant.

« Je vais y'aller... » Je le laissa se reculer tout en arquant un sourcil face à ses paroles. S'en aller? Alors il comptait me laisser me démerder avec mes parents? C'est un peu lâche, mais en même temps son récent changement d'apparence m'avait fait froid dans le dos et les doutes à son sujet commençaient donc à remonter. J'avais raison, il n'est pas celui que je pense.

Je ne répondis pas à Ezechiel et constata une fois de plus avec stupéfaction qu'il s'en alla à la vitesse de la lumière de la maison pour ensuite disparaître. Je baissa les yeux en entendant mes parents descendre à toute vitesse et inspira grandement en imaginant rapidement ce que j'allais bien pouvoir leur raconter...

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