La journée commença par un réveil en sursaut. Je venais à nouveau de faire un rêve étrange où je tombé. Je tentais d'attraper quelque chose ou quelqu'un, mais le plus étrange, c'était que je me contrefichais de tomber. Tout se qui comptais, c'était que j'arrive à l'attraper... quoi que se soit.
C'est donc le souffle court que je me prépara pour aller en cours, comme chaque matin. Les journées ici était plutôt routinière. Pour moi en tout cas. Après mettre préparé, je gagna le quotidien immuable et rassurant du rez-de-chaussée afin d'engloutir un rapide petit déjeuner. Tout en terminant, je jeta un coup d'œil vers l'escalier. Réflexe ordinaire. Je resta quelques secondes attentif au moindre bruit. Rien. Mon père, comme à son habitude, restait cloitré dans sa chambre ou dans son bureau. Avec un peu de chance je le croiserai dans la soirée avant de me coucher, il me contentera peut-être de deux ou trois mots, et il retournerait dans son repaire. Il en avait été ainsi depuis la mort de ma mère et rien n'indiquai qu'un changement puisse montré le bout de son nez. Avant de sortir de chez moi, je contempla le calendrier accroché à côté de la porte d'entrée. Encore un réflexe journalier. Celui-ci me renseigna sur la prochaine pleine lune. Une semaine me séparait de ma prochaine nuit de tourment.
J'arriva très tôt sur le parking du lycée, comme chaque matin. Ainsi, je pouvais éviter un maximum d'élèves, éviter leurs regard, continuer à subir seul mon fardeau.
Ma première heure de cours était chimie. Se n'est pas l'un de mes cours préféré, mais je me débrouillai. Aujourd'hui le professeur eu la merveilleuse idée de nous instaurer un travaille avec un partenaire de travaux. Et comme si tout était prévu pour me plaire, il m'infligea pour partenaire, Detonah je-suis-mieux-que-tout-le-monde. Plus connue sous le nom de Detonah McCord. Cette fille représentait, pour la plupart des mecs, une source constante de divertissement pour leurs yeux. Pas pour moi, les filles comme Detonah ne m'attirent pas. Certes, elle est jolie, mais ça s'arrêtait là. L'admirer ne compense en rien le difficile travail de l'écouté. Chose que je ne faisais donc jamais. Moi, je voudrais quelqu'un de différent, quelqu'un à qui je pourrais parler d'autre chose que du bal de promo ou de l'élection de miss Mystic fall. Une fille qui serait futée, drôle. Pour le moins, une partenaire de labo à peu près digne de ce nom. De plus, il y avait chez elle un regard. Un regard envers moi que je n'arrivais pas à définir. Était-ce du mépris ou autre chose ? Pas la moindre idée.

- Faisons du mieux que nous pouvons. Si tu accepte de travailler évidemment. Lui dis-je avec le ton le plus agréable possible.

Car je doutais un peu qu'elle veuille effectuer le moindre travail, j'étais persuadé que j'allai devoir m'occuper de tout, seul. Je sais, donner de tel apriori n'étais pas sympa. Mais je ne pouvais m'en empêcher à son égard.

Juger. Tout le monde juge, surtout au lycée. En général je me dis que vous êtes se que vous montrer de vous aux autres. Alors quand quelqu'un vous démontre qu'elle passe plus de temps à s'en prendre aux autres ou à se recoiffer devant sont miroir que de temps à étudié, on ne se doute pas qu'un cours de chimie réussisse à l'intéresser. C'est pour ça que je fus surpris de la réaction de Detonah fasse à mes propos. Je la regarda avec un air méfiant. Comme si d'une seconde à l'autre elle allait se mettre à pouffer de rire pour me prouver que je n'avais pas tord.

- Euh... désolé, si tu veux on oublie se que je viens de dire et on commence, lui dis-je pour diminuer la tentions.

Je me concentra sur la feuille devant moi avec l'énoncer de l'exercice, tout en prenant soin d'éviter son regard. Puis je repris la parole sans lever les yeux.

- Moi qui pensé que rien ne te touché, surtout si peu. T'es vraiment difficile à cerner comme fille.

C'était vrai. En général c'est elle qui prend des air supérieur avec les autres, s'en se préoccuper de se que les autres pensent... C'est se que je constatais en tout cas.
Bien sûr, j'acceptais de travailler avec elle, mais je n'en restais pas moins méfiant quand même. Je n'y pouvais rien, c'était plus fort que moi, quelque chose chez cette fille, probablement son attitude, ne me plaisait pas du tout.

Spoiler: