Cher journal,
C'est à la première page que je suis censée me présenter non ? C'est à dire ici. Je n'avais jamais tenu de journal auparavant, mais je me suis dis que cela pourrait être sympa, histoire de garder quelques souvenirs de ma " nouvelle vie " . Si je le mets entre guillement c'est parce qu'en fait ce n'est pas vraiment nouveau. Ca date de trois ans, oui, il y a trois ans j'ai quitté le domicile familial. J'avais 14 ans, donc. A l'époque j'habitais en Floride, en plein coeur de Miami avec mon père ( Ma mère étant portée disparue ). Je suis partie de là-bas, sur un coup de tête, après une dispute violente avec mon père. Quand je dis violente, ce n'est pas seulement verbalement, oui je fais parti des "enfants battus" je n'aime pas vraiment dire ce mot, étant donné que maintenant tout est réglé. Il avait vraiment été loin cette fois-ci... Il m'avait poussé dans les escaliers, j'avais descendu une vingtaine de marche en me cognant entre le mur et la rampe. Je m'étais retrouvée à l'hopital. Diagnostic du médecin ? De multiples ématomes sur tout le corps. Dès que je m'étais réveillée, j'avais décidé que c'était terminé. Ces perpetuelles disputes, bagarres. J'avais débranché tous mes fils, m'étais rabillée et était sortie de l'hopital en trombe pour ne pas me faire repérer. J'avais récupéré aussi mes affaires personnelles dont mon téléphone. J'avais appellé un ami qui m'avait déposé chez moi le temps que je prenne quelques affaires, puis qui m'avait emmener à l'aéroport j'avais pris le vol qui allait à la destination la plus proche de Mystic Falls. Ma cousine ( que j'avais appellé avant de décoller ) était venue me chercher et m'avait emmené chez elle, à Mystic Falls. Elle m'avait accueillie, s'était occupé de moi en attendant mon rétablissement total. Je m'étais définitivement installée chez elle, donc, le dernier trimestre je l'avais passé au collège de Mystic Falls. J'ai achevé une année scolaire normale. Enfin, normale n'est pas vraiment le mot. Après cette histoire difficile concernant mon père, je me méfiais beaucoup de gens et je préférai rester seule. L'année suivante, j'entrais au Lycée. Les choses n'ont pas vraiment changé, à vrai dire. Les gens ne me connaissaient pas, me trouvaient étranges... Les seules personnes (dont la gente masculine) qui se sont vraiment intéréssées à moi on finit par le payer. A vrai dire, la seule chose à la quelle je tenais vraiment devait être ma solitude et je crois que je faisais tout pour la garder. Puis, étrangement un jour, un jeune homme à la sortie des cours m'avait accosté. J'avais commencé à parler avec lui. Il était sûrement plus vieux que moi, mais n'avais pas l'air de bonne fréquentation. Ce n'était pas dans mes habitudes de faire ami-ami tout court, mais encore moins avec de mauvaises personnes. Mon père m'avait élevé d'un manière très stricte, mais après tout il n'était plus la pour me surveiller. Je fis donc conaissance avec l'homme, et ne tarda pas à savoir son prénom : James. Quelques jours après, il me présenta à ses amis, et m'invita à une de leurs soirées. Non, ce n'était pas le genre de soirée aux quelles vous penser du genre boîte de nuit. C'était beaucoup plus calme, avec beaucoup moins de personnes. On devait être une dizaine. C'est lors d'une de leurs soirée que je pris mon premier joint. Oui, le premier. J'avais été éduquée à la vieille école. Ce soir là, ma cousine était venue avec moi. Elle était plus agée que moi, c'est donc elle qui conduisait au retour. Elle avait un peu trop bu, mais avait tout de même prit le volant. Nous étions en train de parler de la soirée. Une voiture était garée à moitié sur la route et n'avait pas mit ses feux de signalisations, ma cousine ne l'avait pas vu, me regardait. Elle vit la voiture au dernier moment, l'évita d'un violent coup de volant. La voiture fonça dans un champ, fit plusieurs tonneau avant de s'arrêter cinq à dix mètre plus loin. Ce dont je me souviens après ? Rien du tout, le vide, le néant, le trou noir. Les médecins m'ont dit que j'avais perdu conaissance, et que j'étais dans le coma depuis trois jours. Trois jours sans rien savoir, ni voir ce qui se passait autour de moi. J'avais vaguement entendu certaines choses dites par les médecins. Une énième fois à l'hopital... Je demandais au médecin si ma cousine allait bien, celui-ci m'annonça alors que celle-ci était décédée lors de l'accident. J'avais perdu une personne de plus. Je tentais de retenir mes larmes et serrait les poings pour retenir ma colère. Oui, j'étais en colère contre moi même. Je culpabilisais de l'avoir laissé conduire sachant qu'elle n'était pas en état, je m'en voulais de ne pas lui avoir dis de faire attention, d'avoir occupé son attention à ce moment. J'étais tellement en colère contre moi même... J'essayais de canaliser tout ça, c'est alors qu'un vase rempli de fleurs éclata, par reflex, je m'enfouie sous ma couette pour me protéger des éclats de verres... J'avais l'impression que ça aussi, c'était de ma faute. L'explosion du vase, j'avais senti comme une... libération après l'explosion de celui-ci. Comme si ma colère s'était évacuée par l'explosion du vase. C'était étrange. Je restais quelques jours à l'hôpital le temps d'être sûre que tout allait bien. Une fois que je rentrais chez moi, je devais trouver un nouveau logement, un travail pour payer celui-ci ... Je ne m'en suis pas trop mal sortie, en fait, j'habite en résidence universitaire, ce n'est pas le luxe, certes mais c'est toujours mieux que rien. Après m'être sortie de l'impasse, je repris ma vie normale. Après cet accident, j'avais décidé que plus rien ne m'atteindrai, que je deviendrai une machine en quelque sorte, sans coeur. Juste de la manipulation dans mon propre intérêt, et jamais je ne devrai m'attacher à qui que ce soit.

Je ne suis pas le genre de fille qu'on arrive à dompter, le genre de fille qui croit au coup de foudre et à tous les trucs imaginables qu'on a pu inventer au sujet de l'amour. En fait, je ne crois pas en l'amour, que ce soit l'amour, ou l'amitié. L'attachement c'est juste bon pour nous réconforter, ce n'est pas réel. Comme vous avez pu le constater, je suis de nature pessimiste. J'ai beaucoup de mal à croire ce qu'on ne me prouve pas, ce qu'on ne voit pas. On ne peut pas dire que je sois désagréable à regarder,et j'en joue. Même inconsciemment. Après tout, qui n'aime pas plaire ? Certainement pas moi. Avec toutes les épreuves que j'ai traversé, je suis débrouillarde et assez lucide. Je suis manipulatrice, même avec les gens que j'apprécie, et suis très franche. Parfois trop. Je suis spontanée et impulsive. Même si les gens ont l'impression du contraire, je ressens des choses, mais je les nie. Je les ignore et évite, je choisis la facilité : ne pas s'attacher à quoi que ce soit pour ne pas souffrir. On dit que toutes les bonnes choses ont une fin, mais quand rien ne compte, il n'y a aucune fin, n'est-ce pas ? Je ne suis pas du genre à montrer mes sentiments facilement. Oui, j'en ai malgré tout ce que je fais paraître. Mon style vestimentaire ? Je n'en ai pas vraiment, je m'habille en fonction de mes humeurs. Les choses anciennes me fascinent, je peux passer des heures enfermée dans ma chambre à feuilleter de vieux livres ou objets. Je crois que c'est à peu près tout, le reste tu l'apprendras en tentant de me connaître. J'ai bien dis tenter, car j'ai de multiples facettes.

PSEUDO : Manon AGE :13 ans AVATAR PRIS : Shenae Grimes COMMENT AS TU ATTERI ICI : Google is my best friend ! CE QUE TU PENSES DU FORUM :Il est génial . (: FICHE : [] Terminé [x] En cours UN PETIT MOT : Do you want to talk ?