1920.

La rue est déserte. Les avenues sont devenues sourdes. L'extérieur n'est plus sûr. L'extérieur est dangereux. Effrayant et terrifiant. Pourtant, la guerre est finie. La guerre que mènent les hommes l'est. Un souffle rauque. Expire. Inspire. Respire, ne l'oublie pas. Un homme, un garçon plutôt. Il garde, tout contre lui, son enveloppe. Il entend les pas des ombres. Il ne cesse de courir. Un pas, deux pas, trois pas. Là, le cabaret. Il dispense sa lumière blafarde sur les trottoirs. Il y entre, se protégeant de l'attaque de ses poursuivants. Là bas, près du bar, un homme aux cheveux noirs d'ébène. La fumée qu'il recrache voile son visage. Qui est-il vraiment ? Tout le monde l'ignore mais personne n'oserait le lui demander. Trois femmes l'entourent. Elles sont belles. Belles et rien d'autre. Elles semblent dénuées de toutes traces d'humanité, ne vivant que pour se tortiller autour de ce qui semble être leur maître.
- Je r'cheche Msieur Logan, s'écrie le jeune homme.
Le silence s'installe brusquement dans la petite salle. L'homme se lève, dévoilant son visage à travers la masse vaporeuse lui sortant de la bouche.
- C'est y vous Msieur Logan ? demande-t-il timidement.
L'homme dévoile un sourire étincelant. Il se penche légèrement.
- Tout dépend. Qui demande à le voir ?
L'enfant lui tend l'enveloppe.
- Vlà pour vous !
Il ouvre avec délicatesse la missive et parcourt les quatre lignes qui y sont écrites.
- Ils sont partis, lâcha-t-il.
- Tous ? demandèrent les présents, visiblement apeuré par la nouvelle.
- Tous, répondit-il en serrant les dents.
Puis se tournant vers l'enfant.
- Tu peux y aller.
- J'reste jusqu'demain. Y a des trucs bzarres dehors.
- Tu peux y aller, répéta-t-il avec brutalité.
L'enfant ne demanda pas son reste et fila dehors. Quelques minutes plus tard, un long cri d'agonie se fit entendre.
- Pourquoi l'as-tu obligé à partir ? demanda l'une des concubines de l'homme.
- Quelqu'un devait bien les nourrir. Mieux vaut lui que toi, n'est-ce pas ma belle.
Il attrapa son menton et déposa un long baiser sur ses lèvres alcoolisées.

1921.

Il s'appelle Benjamin. Je l'appelle Ben. Elle l'appelle mon amour. Vous ne le connaissez pas. Nous l'aimons. Il ne le reverra jamais. Il ne l'a jamais vu. Connait-il son existence ? J'en doute. Ben a un an. Je le regarde souffler ses bougies. Il n'y arrive pas. Je le fais pour lui. Il applaudit de ses mains potelées. Je le sers contre moi. Comme je l'aime. Pour toujours et à jamais… Il est mon frère. Mon tout petit frère et je le protège parce qu'on a le même sang, la même mère, le même père …

1927.

Assise sur sa chaise à bascule, elle berce sa fille. La deuxième depuis le petit Ben. Il y a eu un garçon aussi. Ils ont un père différent. Richard qu'il s'appelle. Il est gentil. Oui, il l'est. Il n'aime pas Ben et sa sœur Lisa. Ce ne sont pas ses enfants. Il est fier des autres, ses deux filles ainsi que son fils. Benjamin à 6 ans. Il est mignon comme un enfant de son âge. Lisa a 10 ans. C'est elle qui va chercher le pain quand il y en a. Ils sont pauvres. Pas tant que ça ; ils ont une maison et de quoi ce nourrir mais si leur ration est bien maigre.
- J'ai faim, Maman, pleura le petit Ben en tirant le jupon de sa mère.
- Je sais, se contenta-t-elle de dire.
Elle se souvint alors d'une époque où elle avait tout ce qu'elle désirait. Le pain n'était jamais rassis, l'eau claire et les légumes frais. N'y pensons plus, soupira-t-elle.

1931.

En Amérique, la mafia New Yorkaise célèbre la mort du parrain de l'une des plus grandes familles. L'avènement de Lucky Luciano fit trembler les États-Unis. Le plus puissant et dangereux des mafieux régnait désormais sur New York. Son désir, pourtant, n'était autre que de retrouver sa première femme, enfuie dès lors qu'elle avait appris la véritable nature de ce monstre, emportant avec elle la chair de sa chair, son fils. Il remonta sa trace jusqu'en Angleterre. Ses filleuls trouvèrent le nouveau chef de famille et le tuèrent. Malheureusement, la famille avait fui, à nouveau.

1939.

La seconde guerre mondiale est déclarée. La seconde guerre mondiale a débutée. La seconde guerre mondiale, témoignage d'un règlement insatisfaisant de la première regroupait d'un côté l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste ainsi que l'empire du japon et de l'autre France, Royaume Uni, puis deux ans plus tard, URSS et États-Unis. Ben a 19 ans. Il est grand. Il ne connait que la fuite. Depuis toujours il fait de son mieux pour protéger sa famille. Il a déclaré son frère comme malvoyant, le gardant ainsi auprès de lui et lui évitant la guerre. Quant à lui, il fut envoyé par les forces anglaises dans un centre de recherches afin de développer des armes plus grandes, plus puissantes, plus meurtrières encore. Sa mère refuse de lui dire ce qui les oblige à fuir. Quel est cet être qui fait trembler toute la petite famille à chaque fois qu'on l'évoque. Un jour, il le découvrira. Un jour, oui, il saura qui l'oblige à quitter chacune de ces maisons une à une. Et ce jour là, sans se poser de questions, il le tuera.

1941.

Entrée en guerre de l'URSS et des États-Unis. Bombardement, le 24 avril sur Plymouth. Destruction totale de la petite maison où habite la famille Devilliers. Morsure au cou de benjamin par un certain Christopher - drôle de coïncidence qu'une créature si cruel soit affublé d'un tel nom ! - Mort De Benjamin. Renaissance de Benjamin. Jusque là, rien d'extraordinaire, n'est-ce pas ? Si, vous trouvez ? Pourtant, le pire reste à venir. La mort consécutive de ses deux sœurs et de sa mère sous ses yeux le rendit particulièrement amer. Il tentera pendant trois heures de sauver sa dernière sœur mais tout son sang déversé dans sa bouche ne servira à rien. Elle était morte. Définitivement morte. Jamais il ne l'avoua à qui que ce soit mais son désir le plus cher était de voir sa famille réuni à ses côtés. Pendant quelques jours, il en voulut à Christopher mais bien vite il se rendit à l'évidence. Chris était quelqu'un de bien -dans la mesure du possible, du moins - et il devait le remercier pour ce qu'il avait fait mais ne pas le blâmer. Si vengeance il devait y avoir, alors la victime serait le précurseur de cette fuite aveugle qu'avait menée sa famille.

1946.

Christopher et Benjamin sèment la terreur. Chaque chemin piétiné est jonchés de cadavres. Les villages regorgent de cris. Les maisonnées se lamentent de la mort de leur proche vidé de leur sang. Benjamin est arrogant, prétentieux, vil, mauvais, manipulateur et irrémédiablement assoiffé de vengeance. Il fera part de son désir à Christopher et le quittera pour une courte année. Il remonte alors jusqu'à la source grâce à quelques photos de sa mère. Lucky Luciano meurt alors tragiquement. Lorsque Benjamin arrache la vie à l'homme, il l'end murmurer.
- J'ai toujours eu envie d'avoir un fils et voilà que celui-ci comble toutes mes espérances.
La mafia new Yorkaise vit mal ce meurtre inexpliqué mais remonte rapidement la pente. Benjamin restera quelques mois auprès du nouveau parrain de la famille Genevese, gagnant la confiance de la famille, de sa famille. Ce court apprentissage auprès des personnes plus mauvaises et corrompue encore que peu l'être un vampire lui apprendra de nombreuses choses : douter de tout le monde, n'accorder sa confiance à aucune femme, ne connaitre ni pitié ni compassion, ne pas hésiter à mettre fin à la vie de quelqu'un si celui-ci détient des informations compromettantes, ne jamais se mouiller dans la drogue -elle n'apporte que des problèmes - mais ne pas hésiter à le faire dans l'alcool, les filles et le jeu.

1947.

Benjamin a retrouvé Christopher refusant de lui dévoiler ce qu'il avait fait pendant un an : règle n°1, ne jamais parler de la mafia à des personnes malintentionnées. Ils reprirent leur route, pillant, saccageant, tuant. Enfin, ils échouèrent à Mystic Fall, Dieu -Christopher- seul sait pourquoi. Aider l'un de ses pairs, avait-il dit. Permettez moi d'en douter … Pourquoi ? Parce que Benjamin ne connait pas le terme aider, ce qu'il fait, il ne le fait que s'il peut en tirer un quelconque profit !

Intrigues & co …

Benjamin a entendu parler des chasseurs de vampires. Que dis-je ? Il les connait bien. Une, particulièrement. Que dire sur elle ? Pas grand-chose, simplement parce qu'il n'oserait dire à haute voix ce qu'il en pense réellement !

Les sorcières ne représentent rien pour benjamin. Il se contente d'ignorer leur nature, voilà tout. Quand on fréquente les personnes les plus étranges des Etats-unis, une personne se prétendant sorcière n'est vraiment pas grand-chose !

Les loups. Voilà bien le talon d'Achille de Benjamin. Il ne les craint pas, non point du tout. Il les évite voilà tout ! Lorsque vient la pleine lune, lui disparait totalement. Où va -t-il ? Seul Dieu - Non pas Christopher, je vous assure !- le sait ! Une chose est sûre, jamais vous ne le verrez un soir de pleine lune !

Je sens venir la question épineuse ? Les frères Salvatore, hein. Qu'en pense-t-il ? En voilà une superbe question ! A vrai dire, il ne leur a jamais parlé. Pourquoi ne pas continuer ? Ce Stefan est étrange. Il fréquente cette humaine, tout aussi étrange. Il boit du sang animal, encore plus étrange. Vous voulez un truc des plus étranges ? Il est gentil. Si, si je vous assure ! Il est vraiment gentil. Enfin, il n'est pas méchant -allons-y pour les litotes- , ce qui pour un vampire peut vraiment surprendre -surtout pour le petit Ben qui ne vit quand dans les plus vil des mauvaises intentions ! Et Damon ? Rien à faire de lui ! C'est l'ami de Chris, un point c'est tout !

Bande de fouineurs ! Qui est Benjamin Devilliers ? Vaste Question. Explorons un peu son psychisme !

"Aussi léger dans vos démarches, qu'inconséquent
dans vos reproches, vous oubliez vos promesses,
ou plutôt vous vous faîtes un jeu de les violer."

Premier mot me venant à l'esprit ? Arrogant. Il se pense -que dis-je ? Il se sait - meilleur que les autres. D'une prétention sans borne, il aime se mettre en valeur. Il a de quoi ! Benjamin a vécu un an parmi la plus grande famille mafieuse mondiale. Il sait se protéger, physiquement et mentalement. Il est l'homme le plus manipulateur qu'il existe et calculateur en plus de ça.

Encore plus machiavélique qu’il n’est séduisant,
il n’a jamais proféré une seule parole sans quelques projets malhonnêtes.
De toutes celles qu’il a conquise il n’en est pas qui en ait à s’en plaindre.
Fuyez le à tout prix...

Benjamin aime séduire. Il aime tellement ça qu'il en a fait un jeu. Ses proies sont diverses mais le résultat est le même : de toutes ses victimes, il n'y en est pas une qui lui ai résisté ! Benjamin n'aime pas ; il ne connait pas l'amour. Personne n'a jamais pris la peine de lui expliquer ce que c'était. Au contraire, méfiance et discrétion sont de mises ! De tous les desseins qu'il est eu, jamais un eut été honnête. Mesdames, attention, Benjamin fait souffrir les cœurs les plus durs.

Un homme qui ne passe pas de temps avec sa famille n’est pas vraiment un homme.

Benjamin n'a qu'un seul regret : sa famille. Même ce père qu'il a tué voilà plus de 50 ans. Il se rend de temps à autre chez les descendants de sa famille à New York. Pour les quelques ignorants de passage, la mafia existe toujours bel et bien, aussi terrible que jadis. Beaucoup sont au courant de l'existence des vampires ; de nombreux pactes sont scellés entre mafieux et vampires. Si un jour ils avaient besoin de Ben, nul doute qu'il serait présent. Aider, pour sa famille, est un mot plausible et acceptable. Mais seule celle-ci connait ce privilège. Son entourage ignore tout de ses contacts avec de telles personnes et cela vaut mieux pour tout le monde !

Il est une bonne chose de lire des livres decitations,
car les citations lorsqu'elles sont gravées dans la mémoire
vous donnent de bonnes pensées.

Benjamin est un lecteur averti. Nul doute qu'il sera sortir une phrase particulièrement juste tiré d'un livre ou d'un poème résumant en quelques mots la situation, ses pensées ou ses actions. Chacune de ces phrases à un revers et si dans l'une d'entre elles vous pressentez une mort certaine, fuyez. Fuyez !

PSEUDO : Ell' AGE : 15 ans AVATAR PRIS : Jensen Ackles COMMENT AS TU ATTERI ICI : J'y suis déjà CE QUE TU PENSES DU FORUM : Je l'aime beaucoup ! FICHE : [X] Terminé [] En cours UN PETIT MOT : Rien à ajouter !