Tout avait pourtant commencé pour le mieux dans une modeste banlieue de Détroit, malgré les difficultés de la ville. En ce 18 septembre 1988 une belle femme brune aux airs d'italienne mit un petit garçon au monde qu'elle prénomma Jovani. Elle l'espérait à la fois tendre et engagé, tel un poète rebelle. Durant 8 ans, l'enfant grandit dans une petite maison, relativement modeste mais comportant tout le confort nécessaire, entouré de ses parents. Son père était un simple ouvrier travaillant dans une usine de métalurgie, c'était un homme bon mais quelque peu bourru qui parlait peu, ce qui n'empêchait pas Jovani d'avoir beaucoup d'amour et de respect pour lui. La mère du jeune garçon était restée longtemps serveuse dans un bar très fréquenté du centre ville mais elle aspirait à mieux et trouva finalement un poste d'hotesse d'accueil dans un hôtel bien côté. Les deux salaires suffisaient à vivre correctement, mais sans écart. Jovani allait à l'école, comme tout les enfants de son âge, et malgré sa timidité il se débrouillait plutôt bien.
Cette vie aurait pu continuer ainsi pendant des années, Jovani aurait poursuivit ses études, il serait peut-être allé en fac, il aurait trouvé une copine et aurait sans doute envisagé d'avoir un enfant. Sa mère en aurait été ravie. Malheureusement, il est parfois des choses qui surviennent et changent tout les projets qu'un petit garçon pourrait avoir en tête. En l'occurrence, ce fut un accident de travail qui survint peu après que Jovani ait fêté ses 8 ans. Son père en fut la victime, et même si sa vie ne fut jamais en danger, il perdit l'usage d'un bras (emputé un peu avant le poignet) et boitait désormais à cause d'un genou qu'il pouvait à peine plier. Au fond, il perdit bien plus que ça... Il n'avait plus d'emploi, malgré une indemnité assez conséquente, et surtout il était devenu aigri, colérique, instable et violent. La mère du jeune garçon en fit les frais la première : elle fut contrainte de quitter son emploi car son mari était devenu également un jaloux maladif, il la voulait après de lui, ne supportait plus qu'elle le quitte. L'enfant fut épargné les premiers temps, mais la violence de son père allant crescendo, il entra progressivement dans l'engrenage. Déjà réservé, il se replia encore davantage sur lui-même, gardant pour lui sa tristesse...puis la colère qui grandissait contre son père. Il avait envie de défendre sa mère, mais à 10 ans que pouvait-il contre un homme de 46 bâtit comme un boxeur ? Alors il restait dans sa chambre, se maudissant de ne pouvoir rien faire. En signe de compassion envers sa mère, il avait pris l'habitude de se faire des entailles, peu profondes, sur les bras ou les jambres, parfois le torse. Très superficielles, ces blessures ne lui laisseront que très peu de traces, presque invisibles. La douleur qu'il ressentait le déculpabilisait un peu, c'était sa façon de compatir avec le mal que subissait sa mère.
Les années passèrent, et la violence ne s'arrêtait jamais. La famille avait de la difficulté à vivre sans aucun salaire et Jovani redoublait ses classes. Il avait 13 ans lorsque pour la première fois, dans un élan aveugle et irréfléchi, il tint tête à son père, s'interposant entre lui et sa mère. Ce fut le début d'une nouvelle ère, mais pas celle que le jeune garçon avait espérée : désormais sa mère n'était plus la seule à subir les coups, il en prenait tout autant. Le calvaire dura deux ans, deux longues années durant lequelles Jovani supliait dès qu'il le pouvait sa mère de partir, loin, très loin... mais elle lui répondait toujours la même chose : elle ne pouvait pas, elle l'aimait, il avait besoin d'elle, il était "juste très malheureux". C'est durant ces années là que le garçon se mit au dessin, seule activité qui lui permettait d'exprimer sa peur, mais aussi sa colère. Il dessinait des monstres, des visages terrifiants ou terrifiés, mais aussi un ange qui revenait souvent dans ses croquis, symbolisant sa mère.
Peu avant les 15 ans de Jovani, son père fut pris d'une colère incontrôlable, pour une raison qui échappaient toujours au garçon. Il s'en prit à son fils, mais sa mère s'interposa. Il la repoussa violemment, elle tomba et sa tête heurta la table basse. Voyant sa femme inconsciente, le père de Jovani eut comme un éclectrochoc, il parut réaliser qu'il était allé trop loin et ordonna à son fils d'appeler une ambulance. Trop effrayé à l'idée d'assumer ses actes, il partit, laissant le jeune garçon seul avec sa mère. Cette dernière resta dans le coma pendant trois jours, et malheureusement, mourru juste après. Désorienté, Jovani fut pris en charge par un centre pour jeune qui l'aida à surmonter ses peines et tenta de lui enlever de la tête sa culpabilité. Il fut formé à l'art, suivit un cursus dans une école afin d'intégrer l'université. Entre temps, son père essaya de le recontacter, affirmant qu'il était désolé, s'en voulait beaucoup, et espérait le pardon. C'était trop, Jovani refusait de le voir, et encore moins de lui pardonner quoi que ce soit. Lorsqu'il fut majeur, il décida de partir s'inscrire au lycée de Mystic Fall, en dernière année, plutôt que de rester à Détroit, afin de mettre un peu plus de distance entre lui et l'homme qui lui a délibérément volé une partie de lui-même. Cette petite ville étant peu connu et isolée, il espérait que son père ne le retrouve pas. Malheureusement, il était loin d'imaginer ce à quoi il allait être confronté.

Jovani est un jeune homme que l'on remarque peu, tout simplement car il ne veut pas l'être. D'un naturel discret, sans cesse en retrait, il préfère observer de loin. Ce trait de caractère se perçoit sur ses attitudes et sa manière d'être. Il n'est pas pour autant quelqu'un de complètement prostré qui refuse tout dialogue, il parle lorsqu'il le faut, répond avec politesse et courtoisie... dès lors que la situation et l'échange lui convient. Dans le cas contraire, il s'en va. en cas d'agression, il possède une sensibilité à fleur de peau qui le fait réagir immédiatement, quitte à y laisser des plumes. C'est sans doute la conséquence de la culpabilité qui l'habite de ne pas avoir su s'opposer à son père lorsqu'il en était encore temps. Il est très respectueux avec les femmes, il aurait même tendance à se placer "en dessous" d'elles au niveau hiérarchie, ce qui n'est pas à faire, mais il ne peut s'en empêcher. D'une manière générale, Jovani agit avec le coeur, l'instinct, sans se préoccuper de l'interdit ou du dangereux. C'est en cela qu'il est bien souvent considéré comme un rebelle, bien que ce terme ne lui plaise guère. Son côté artiste n'est pas là pour démentir cette réputation. Le jeune homme a bien du mal à se lier aux autres de manière affective et durable, ayant toujours la peur que reviennent les mêmes événements que dans son enfance. Il craint notamment d'avoir des pulsions de violence envers son éventuelle compagne comme son père en avait avec sa mère. Il sait que la situation est courante.
N'ayant que peu de moyen pour payer ses études et son logement, il est dans l'obligation de trouver un travail... mais il arrive tout juste et n'a reçut pour le moment aucune réponse positive. Il sait qu'en cas d'échec dans ses recherches, il sera contraint de quitter la ville d'ici un mois environ.

PSEUDO : / AGE : 25 ans AVATAR PRIS : Johnny Depp COMMENT AS TU ATTERI ICI : par google, recherche de forum rpg sur TVD CE QUE TU PENSES DU FORUM : joli^^ dommage que les ombres sur les pseudo les rendent illisibles... y'a quelques petites choses qui me gênent dans le codage, dans ce même genre, mais sinon c'est un beau forum^^ FICHE : [X] Terminé [] En cours UN PETIT MOT : "Es-tu prêt à survivre ?"