Le jeune homme était assis dans cette immense salle d’attente où des fauteuils étaient tous à côté les uns des autres. Ils étaient tous vides. Généralement peu de personnes attendaient dessus. Stressé, il se leva et resta immobile. Il regarda les certificats du médecin encadrés dans des cadres en ébène. La vieille secrétaire le toisait du regard avec ses lunettes au fond du nez. Il s’accouda contre le mur. A bas la bonne éducation ! Il n’en avait rien à faire ! Il n’avait pas envie d’aller voir ce psychologue. Mais comme toutes les mères possédant un enfant né dans la richesse, elle ne voulait qu’une seule chose que son fils soit suivi. Il ne fallait pas qu’il devienne fou ! Il ne l’était pas. Il était tout à fait normal. Il ne parlait pas encore à son portable ou tout seul que je sache, quoi que … Non ! Non ! NON ! Il n’entrerait pas dans cette salle. L’odeur qui se dégageait lui donnait la nausée. Il tourna les talons, inspira une profonde inspiration et avança une jambe. « Hum ; hum » La vieille femme venait de racler sa gorge. Dans son élan, il se stoppa. Se retourna, il vit une jeune femme d’une trentaine d’année, les cheveux tirés en arrière et un sourire Email Diamant insupportable. Elle admirait secrètement la beauté des yeux bleus de Isaiah qui étaient si convoités par la gente féminine. « Monsieur Valentyn ? ». Il haussa les épaules nerveusement et avança d’un pas léger vers la jeune femme. Elle lui sourit une nouvelle fois, l’invitant à rentrer dans son cabinet. Elle se posa derrière son bureau en bois vernis. On pouvait admirer ses trophées de Yale positionnés tous au mur. Isaiah se perdit dans la contemplation de son bureau, il ne faisait plus attention au blabla inutile qu’elle était en train de lui dire.« Je m‘appelle Clarisse Standford. Je serai votre psychologue. Je dois vous dire que ce n‘est pas parce que vous êtes ici que vous êtes fou, bien au contraire, je pense que vous avez bien besoin de vous confier. Il paraitrait que vous êtes un peu solitaire. Ce n‘est pas un handicap, mais je serai présente pour faire un bilan sur vous-même. Bien serait-il possible que vous vous présentiez ?  » Avait-il vraiment le choix ? Non. Il se redressa dans le fauteuil en cuir et regard la jeune femme qui commençait déjà à l’analyser. Il détestait qu’on l’observe, ça le rendait encore plus stressé. Il se demandait ce qu’il n’allait pas chez lui. Peut-être que sa mère pense vraiment qu’il est fou… Il est peut-être, vu la vie qu’il mène c’est compréhensible. « Bien, je m‘appelle Isaiah, de mon vrai nom Isaiah Princia Valentyn. Mon prénom Isaiah vient de mon père, ma mère voulait m‘appeler Ezra, mais elle a cédé à mon père. Je ne sais pas comment. Princia est le second nom de tous les individus Valentyn masculin qui sont nés depuis 1751. Pourquoi cette date ? Il parait que c‘Est-ce jour-là que un de mes ancêtres a gagné toute notre fortune. Je suis né à New York, heu à Manhattan. J‘y ai vécu toute ma vie je crois, sauf quand je suis parti vivre à Paris pour le travail de ma mère. J‘ai maintenant 19 ans, et je suis né le 27 Janvier 1991 à l‘aurore.  » Au fur et à mesure qu’il parlait, elle prenait des notes. Il pointa ses yeux vers le réveil numérique. Il indiquait 15 h : 01. La séance allait encore duré 50 minutes… Et sa mère allait payer plus de mille dollars de l’heure. La psychologue le regarda attentivement, guettant une réaction. Quand il réagit, elle se remit à sourire. « Racontez-moi votre enfance en détail. » Son enfance … Heu il n’y avait rien de très enthousiaste ou de très intéressant à dire, bien au contraire, c’était l’inverse. Il n’avait jamais été à plaindre, mais sa vie était misérable. Si il n’était pas né ça aurait été pareil. « Mon enfance ? Et bien je suis né à New York, j‘y ai grandi, j‘ai passé mon enfance là-bas. Mes parents n‘ont jamais été là pour moi. J‘ai toujours été une charge trop lourde pour mes parents… Et si vous voulez tout savoir, un soir de Noël, le 24 décembre en 1996 quand j‘avais 5 ans, mon père était soul ce soir là, mais c‘était une habitude chez lui. Il ne faisait que ça, il rentrait du bureau et buvait. Il me frappait par la suite. Et ce soir là, ma mère était venue lui demander de se préparer pour la fête. J‘avais pour ordre d‘aller le chercher. Je me suis exécuté et vous savez quoi ? Mon père m‘a frappé jusqu‘au sang ! Me traitant de tous les noms. Pour lui je ne suis qu‘un bâtard ! Et il a raison ! Ma mère l‘avait trompé avec un de ses amis. J‘étais un enfant non désiré qui gênait tout le monde. Et ce depuis ma naissance. Pourquoi je veux partir de New York ? Parce que j’en ai marre que mon père me frappe tard le soir ! Non je ne suis pas fou ! Non je n’ai jamais été heureux. Jamais je ne le serai, ce n’est pas en faisant des milliers de tests ou autre que je changerai quoi que ce soit ! Alors je n’ai envie que d’une seule chose partir loin d’ici !  » Mais le secret de Valentyn était encore plus énorme que ça. Non seulement, il n’avait jamais arrêté de se faire frapper par son père parce qu’il n’était pas son fils génétiquement, mais aussi pour un secret que sa famille a qualifié de secret défense. Il, ne pouvait rien dire, il n’avait envie d’avertir personne. Si sa mère l’avait envoyé ici, c’était pour avoir des renseignements supplémentaires, mais Isaiah vivant, elle n’aurait rien ! Il regarda la femme d’un trentaine d’année choquée par cette confrontation. Il fronça les sourcils. Ses lèvres se redressèrent des deux côtés. A ses lèvres s’installa un sourire malsain, noir, détestable. Il se leva avec une telle désinvolture, il se fichait de la psychologue hors de prix, elle lui faisait pas peur du tout, bien au contraire. Elle représentait quoi pour lui ? Elle n’était rien du tout. Elle était une simple bonne femme qui aurait pu se permettre de juger sa vie. Mais elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Isaiah était bel et bien un ange, mais extérieurement, intérieurement il était froid, il avait des qualités bien sûr, mais il était froid et détestable. Tout ça à cause de son père. . « Bien c’est la fin de notre entretien. Vous direz à ma chère mère que je m’en vais. Elle sait très bien où je serai. Merci de votre telle patiente, bien que ça vous a fait de l’argent en plus… Je vous souhaite tout de même une bonne journée. Au revoir !  » Comme une bonne éducation le devait, il s’inclina et fit un sourire des plus moqueurs. Il tira la porte et la ferma à la volet. Il prit les clés de sa poche en jean et se dirigea vers son coupé sport. La secrétaire la regarda ahurie par cette telle assurance, ça tombait bien Isaiah aimait avoir du public, il était servi, il monta le son dans sa voiture et accéléra vers le sud de la ville pour prendre les grandes routes et se diriger à Mystic Falls là où se trouvait une de ses demeures familiales.

Un ange ? Mais ce n’est pas moi. Je ne suis pas aussi vieux et je n'ai pas une auréole au dessus de la tête. Encore heureux. Mais je n'ai aucun point commun avec lui. Je suis rusé. Les coups en douce ça me connait très bien. J’aime ma nature. Certains me prennent pour un salaud. Ils ont raison, je le suis. C’est le seul mot qui caractérise le mieux mon caractère. Oubliez tous ces princes charmants qui vous font tant rêver. Je ne suis pas comme ça. Je suis bien plus complexe, bien plus complexe qu’un jeu d’échec. Je suis une énigme que la nature n’a pas encore résolu. J’ai deux personnalités. Deux personnalités bien différentes. Un côté Angélique et un côté démon. Deux personnalités que les gens détestent chez moi. Mais on me prend comme je suis ou l’on ne me prend pas. Je ne force personne à m’aimer. Je ne veux pas que l’on m’aime, je préfère que l’on me déteste c’est plus excitant. Commençons à parler de moi. De mon bon côté. Celui que tout le monde aime et que je déteste. Soyons sérieux, comment me voyez-vous ? Comme un garçon gentil et serviable ? Et bien vous avez tord. Je suis un garçon quelques fois sérieux. Je prends tous mes problèmes à la légère mais je reste attentif aux autres. Ce qui m’étonne de moi d’ailleurs, car je suis un être froid mais qui se soucie des problèmes des gens, je ne peux pas m’empêcher de me faire du soucis pour eux. Et au moindre problème je suis là pour les aider. Je suis quelqu’un de très protecteur, un peu trop d’ailleurs. Je ne donne pas facilement mon amour mais je donne facilement ma protection. Il y a peu de personnes qui peuvent toucher celui ou celle que je protège. Généralement je sais me contrôler mais il ne vaut mieux pas trop les chercher quand je les protège, ils sont une partie de moi une partie de ma vie. On me trouve trop charmeur. Je suis pour les gens de mon entourage, un jeune homme qui charme un peu trop facile les douces jeunes femmes sans défense qui ont besoin de quelqu’un à qui s’accrocher. Il est vrai que je suis comme ça. Mais être charmeur m’apporte beaucoup de points positif. Et une chose que beaucoup de personnes doivent savoir, je suis une personne très intelligente dont il faut se méfier. Je ne fais pas des cadeaux à tout le monde. Que je sois maudit pour ce côté trop gentil. Durant toute ma vie, je serai ainsi, mais je ne m’attends pas à avoir la même chose des autres, je ne l’attends pas, je l’exige, je veux qu’on me respecte et qu’on soit à mes côtés. Je ne demande pas vraiment grand-chose, je sais que je suis un peu trop exigeant mais c’est mon côté perfectionniste, je suis même un peu trop exigeant envers moi-même. Mais si je suis aussi exigeant c’est parce que les autre m’idolâtre un peu trop à mon goût et quand on a une telle réputation, on fait attention à ce qu’on dit et ce qu’on va faire.
Si je dois parler d’un de mes traits de caractère qui m’a poussé à la méchanceté, c’est bien que je suis blessée, j’ai le cœur brisé. Non pas par une fille, mais par mes parents qui ne se sont jamais intéressés à moi ou même attachés à moi. Je n’ai jamais compris pourquoi et ça m’a toujours mis hors de moi. J’étais incapable de me contrôler, me reprochant ma venue au monde ou autre, mais tout ça et bien terminé, car maintenant je sais qui je suis. Et je ne compte pas changer pour des gens qui m’ont brisé le cœur.
Maintenant je vais parler de mon côté négatif, mon côté démoniaque celui que tout le monde déteste. Je suis un salaud pour certaines filles, je les comprends très bien et c’est une facette de ma personnalité que j’aime beaucoup. Je ne laisse pas marcher sur les pieds même si c’est une personne qui fait le double ou même le triple de mon poids. Je n’ai peur de personne. Surtout pas d’une personne qui n’hésite pas à se rendre ridicule pour me battre. Mais rien que pour lui faire plaisir je vais accepter ce duel. D’un tempérament bagarreur, je n’hésite pas à me battre avec tous ceux qui en ont envies. Je n’ai peur de rien, encore moins d’une brute épaisse qui veut ma peau. Mais je ne règle pas tous mes problèmes par les poings. Quelques fois, voir plus souvent, je me montre plus intelligent, et un peu salaud. Je me mets à manipuler les gens pour arriver à mes fins, je n’ai pas peur que ça me retombe dessus. On a qu’une seule vie, il faut savoir en profiter. Moi j’en profite en m’amusant. C’est un peu ironique. Car je m’amuse à ma façon. J’utilise la ruse, je manipule, et j’utilise mes capacités de calculateur pour que mes coups fonctionnent. Logiquement je calcule mes coups avant de les exécuter. Mais pourquoi manipuler et utiliser la ruse pour me moquer des gens ? Je ne sais pas ça fait partit de moi depuis que je suis petit. J’ai toujours été comme ça et personne ne m’a jamais rien dit sauf pour me critiquer. Mais je suis un éternel égoïste toujours à ne penser qu’à moi et jamais aux autres. Je me fiche de leur laisser le dernier gâteau ou même de partager. Le dernier gâteau est à moi ! Je n’ai aucune pitié pour les autres. Il est difficile de m’attendrir. Je suis un cœur froid qui est impossible de conquérir. Étant assez solitaire, je passe la plupart de mes journées seul et j’aime beaucoup ça. Je ne supporte pas avoir du monde autour de moi. Je ne supporte pas que l’on crie dans mes oreilles ou que l’on me parle trop longtemps, je deviens vite désagréable et méchant. Je suis quelqu’un de très froid qui supporte difficilement la compagnie des gens, sauf celle des femmes (a). Et encore, elles sont certainement fois énervantes. Mais je ne peux pas m’empêcher de vouloir les contrôler. Je veux les avoir pour moi. Alors je les manipule, mais j’utilise mes qualités de gentleman et deviens un beau parleur qui leur promets de nombreuses choses que je ne réalise jamais. Je ne suis pas du genre à tenir mes paroles. C’est ainsi que pour elle, je suis un salaud. Remarque je les comprends quelques fois, je ne suis pas un ange, loin de là. Je suis un démon qui est fier de l’être.

Je dois dire que les hommes à côté de moi doivent s’abstenir. Oui je me complimente tout seul car je sais très bien que les autres jeunes gens ont du mal à se voir tels qu’ils sont. Pour ma part, je n’ai aucun problème j’ai depuis longtemps pris conscience de ma beauté extérieure. J’ai tout le profil d’un véritable mannequin. Je suis très grand, mesurant environ un mètre quatre-vingt cinq centimètre. Je suis mince, un peu trop même, mais ce qui complète ma silhouette ceux sont mes muscles, oui j’en ai. Ils sont certainement pas aussi développés que ceux des boxeurs ou des culturistes, mais je n’en ai pas vraiment besoin. Et puis je n'ai pas à me plaindre, j'en ai bien plus que tous ceux de mon âge. Comment je sais ça ? Et bien voyez vous quand je retire mon tee-shirt parce que j'ai chaud ou autre, les filles tournent directement leur visage vers moi pour me contempler. Là elles se mettent à fantasmer et à m'imaginer près d'elle toute une nuit. Mais je ne choisis pas n'importe quelle fille ? Oui je suis superficiel et alors ? La beauté est l'une des choses à laquelle l'être humain peut se méfier. C'est sur que je n'irai pas vers une fille qui ne me plait pas.
J’ai le visage en forme ovale. Mes cheveux sont blonds, voir châtains clairs. Je ne les coiffe pas, ils sont toujours en bataille sur mon visage. Je trouve que ça donne un côté négligé que j’aime beaucoup. J'ai les yeux clairs ce qui est surprenant quand on sait que mes parents avaient tous les deux, les yeux foncés. Mes yeux sont de la couleur de l'océan. Un bleu magnifique. Tout comme les Italiens, ma peau n'est pas claire, elle est un peu bronzée. Mes lèvres ne sont ni grosses, ni fines, elles sont normales et légèrement rosées. Non je ne mets pas de maquillage ! C’est ma couleur naturelle. Je ne me rase que tous les trois jours, je trouve que cette mode de barbe pas rasée depuis trois jours donne un autre côté négligé qui s’accorde très bien avec le style que je veux me donner. Bien sûr dans cette description, on peut se rendre compte que je suis un garçon quelconque, que je n’ai aucun charme. Mais pour ça il faut me connaitre et laisser la magie faire son travail car je sais très bien que je laisse peu de jeunes femmes indifférentes. Côté vestimentaire, j’ai un très bon goût servant même de modèle à certaines personnes qui n’ont aucunes personnalités. Je suis toujours au top de la mode, j’ai toujours les plus beaux habits, les plus rares certaines fois, mais après quand on a les habits il suffit de bien les accorder et ce n’est pas de la tarte, tout le monde n’est pas capable de faire ça et j’en suis très bien conscient, personne n’est capable de m’arriver à la cheville de ce côté-là. Vous me trouverez certainement trop sûr de moi, mais je le suis et n’ai pas peur de le revendiquer.

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