Riley Sunshine Dulce feat Taylor Swift
17 ans • I'm a simply human • volage et joueuse
hurry up ! she's free.

- Elle est chiante, cette gamine ! Mais chiante !
- Chéri, enfin ! Ta tension !
- Qu'est ce que j'ai à faire de ma tension ? C'est de ta fille que je te parle !
- Ma fille, c'est aussi la tienne, Roger.
- Ah ouais ? Ben vu son caractère tu vois, j'en suis pas si sûr ! D'ailleurs, je pense sérieusement à faire un test de paternité, un de ces jours...
- Chéri, tu ne vas pas recommencer ça !
Voici l'exemple type d'une conversation entre Mr et Mrs Dulce à propos de leur fille unique, Riley. Le jour de sa naissance, il faisait un soleil éclatant, et toute sa famille avait été ravie de se rendre à la maternité en faisant un détour par le parc, magnifique en cette période de l'année. Oncles, tantes, grand-parents, cousins et cousines s'étaient émerveillés devant ce petit prodige de la nature, un bébé aux cheveux clairs et aux traits déjà délicats. Elle était la fierté et la joie de ses parents, leur rayon de soleil - ce qui lui donna tout naturellement son deuxième prénom, Sunshine. Ils la couvrirent de cadeaux et d'attentions, lui passaient tous ses caprices avec des sourires béats. Dès l'âge de deux ans, Riley eut un physique angélique, avec ses cheveuc dorés qui nimbaient son visage d'une douce lueur, telle une auréole.
Auréole, tu parles.
Peu à peu, ses parents se mirent à déchanter au fur et à mesure que leur petit ange se transformait en vrai démon. Pourrie gâtée, elle ne se tenait plus. Elle en voulait toujours plus, et piquait des crises de nerf et de larme si on le lui refusait (ce que tout le monde renonça à faire au bout de quelques temps). A cinq ans, elle exigea la collection entière des poupées Barbie et de leurs accessoires. On lui en offrit des dizaines avant de lui affrimer que c'était là tout ce qui existait. Lorsqu'elle découvrit qu'on lui avait menti, Riley mit un point d'honneur à hurler la journée entière pour qu'on les lui donne. Au Noël de ses sept ans, elle fit une liste interminable de cadeaux et la recopia plusieurs fois dans le but de pouvoir, une fois la lettre envoyée, faire l'inventaire de ses présents et vérifier qu'il n'en manquait aucun. A dix ans, elle renversa une vieille dame alors qu'elle étrennait son nouveau vélo sur le trottoir, et décrétant que la pauvre femme avait abimé la peinture, elle ordonna à ses parents de lui en racheter un. Et ce ne sont là que des exemples...
Arrivée au collège, un autre forme de jeu se développa : la séduction. Tout comme avec le reste, elle exigeait, obtenait, essayait, jetait, sans état d'âme. Elle acquit dès lors une réputation, et s'amusa à dominer ses fidèles "amis", qui se pressaient autour d'elle dans l'espoir d'atteindre la crème des intouchables, les prisés, les enviés. Cerise sur le gâteau, Riley n'était pas seulement une peite chieuse populaire, elle était aussi redoutablement maligne et retors. Elle parvenait toujours à ses fins. Au bout de quelques temps, plus presonne n'osa la critiquer de peur de subir sa vengeance tôt ou tard.
Au lycée cependant, les compteurs sont quasiment remis à zéro. Et son nouvel objectif est maintenant d'en devenir la reine, coûte que coûte, et tant pis si elle doit se faire des rivaux bien plus menaçant que ceux du collège. Ce qui finira, bien entendu, par arriver. Tant mieux, elle commençait à peine à s'ennuyer...