Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Aujourd'hui était une journée particulière, c'était l'anniversaire de Miranda, les deux adolescents dont j'avais la garde étaient de sortie, me laissant seule dans ma mélancolie et ma solitude.
En perdant Miranda j'avais perdus tout ce qu'il me restait de famille, j'avais perdu plus qu'une soeur, j'avais perdu une partie de moi-même. Sans compter qu'en ce moment ce n'était pas très joyeux avec Alaric, cet homme merveilleux qui était non pas seulement séduisant mais également tendre et doux, amusant et irrésistible. Il avait réussis à me faire prendre confiance en moi, je me sentais bien à ses côtés et puis il y eu ce sujet remis sur le tapis par John, Isobel, la pseudo-défunte d'Alaric.

Au début je me sentais un peu mal par rapport à lui, il avait perdu sa femme et on ne l'avais jamais retrouver mais avec le temps des soupçons sont apparus, son comportement à changer, enfin il n'y avait pas que le sien, tout le monde changeait autours de moi sans que je comprenne vraiment pourquoi alors pouvais-je vraiment lui en vouloir ?
OUI ! Si nous étions aussi proche qu'il me le laissait croire on ne devrait rien avoir à ce cacher, je déteste les mystères, les cachoteries et je savais que Ric me cachait quelque chose car il m'avait clairement fait comprendre que la mort d'Isobel avait des circonstances qu'il ne souhaitait pas m'expliquer.

Vus que j'avais ma journée de libre je me décida à faire une ballade, je passais un pantalon en toile noir, un pull gris en grosse laine et j'attachais mes cheveux en queue de cheval, je mis ma veste et sortit enfin pour ma longue et belle promenade.

Mes jambes fonctionnaient sans vraiment que j'y pense, d'ailleurs je ne pensais pas où j'allais, je pensais plutôt à tout ce qu'il se passait dans ma vie, je devais marcher depuis une bonne heure quand j'arrivai au pont Wickeri, lieu de départ de mes misères, c'est ici que la voiture de ma soeur et de son époux avait quitter la route et que le drame était arriver.

Je me suis appuyée sur la rambarde fraichement remplacée, la tête dans les mains, repensant à notre histoire, je sentis les larmes pointés aux bords de mes yeux, me pensant seule je renifla bruyamment avant d'essuyer ces maudites larmes qui brulaient ma joue glacée.

Un bruit me fit sursauter, me retournant vivement j'eu la surprise de me retrouver face à l'homme de mon coeur, Alaric, que faisait-il ici ? Et moi dans quel état étais-je ? Vraiment pas présentable en tout cas !

« - Um ! Ric, qu'est-ce que tu fais là ? »

J'aurais été heureuse de le voir si cette situation avait eu lieu quelques jours plus tôt, mais voila, j'étais frustrée, j'avais envie qu'il me prenne dans ses bras et en même temps j'avais cette rage et cette rancoeur envers lui, il me manquait et pourtant je savais que sans sa confiance il ne servirait à rien de vouloir continuer un semblant de relation, ce qui m'affligea d'autant plus.

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« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Le voir ainsi devant moi réveilla sans aucun doute tout les sentiments que j'éprouvais pour lui, il m'avoua que c'était Elena qui l'avait aiguiller sur ma position et je fut étonnée de voir à quel point ma nièce me connaissait bien. Un sourire apparut sur mon visage quand il caressa ma joue, je ferma les yeux et inspira profondément. J'avais tellement de douleur au fond de moi, le contact de sa main était si agréable, il était empathique en ce moment et je me doutais qu'il devait être un peu désarçonner de me voir dans cet état moi qui d'ordinaire cache mes misères, moi qui suis si enjouée et spontanée.

« - Tu me manque aussi Ric. »

Rien n'étais plus vrai que ça, il me manquait, j'avais pris l'habitude de le voir à la maison, de passer mes soirées blottie contre lui devant la télévision, j'aimais nos discussions qui pouvaient durer des heures, j'aimais tout ce qu'il était, sans son secret. Quand il retira la main de ma joue j'eu un mouvement involontaire, comme si ma joue voulait continuer à percevoir ce geste de tendresse mais malheureusement il tourna court et je me contenta de regarder Alaric me faisant face. Il me redit une fois de plus qu'il ne pouvait pas tout me dire mais que je pouvais lui faire confiance. Mais comment pouvais-je lui faire confiance alors qu'il me cachait tellement de chose ?
Je n'y arriverais pas, et pourtant j'étais la première à en souffrir, ce n'était pas un caprice d'enfant gâtée, je l'aimais réellement et je voulais tout de lui, le meilleur comme le pire.

« - C'est ce que tu me dis depuis des jours Alaric, est-ce que tu crois que je suis si fragile que ça ? Que je ne suis pas assez forte pour la vérité ? Si tu savais tout que j'imagine, chaque jour est pire... »

Je me retourna vivement, lèvres pincées, les larmes que j'avais ravalées un peu plus tôt revenaient à la charge mais je ne voulais pas le culpabiliser plus que ce qu'il s'infligeait déjà. Après quelques secondes je refis face à Alaric.

« - Je t'aime vraiment Ric et en général je ne donne pas de crédit à ce qu'avance John, mais je ne sais plus qui croire, je ne sais plus à qui me fier, j'ai l'impression que tout le monde me tiens à l'écart, même Elena et Jeremy. J'ai l'impression que personne ne me fait confiance. »

Il fallait que je me calme sinon j'allais rapidement devenir hystérique et il ne le méritait pas. Je me contentais de le regarder, ma main serrant la rambarde faisait des petits aller-retours, j'avais envie d'aller chercher une de ses mains dans sa veste mais chaque fois je m'arrêtais en chemin.

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« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Je ne peux rien te dire, je ne peux pas te parler, je suis désolé, il ne pouvait pas imaginer à quel point j'avais horreur de ces paroles venant de lui, il ne cesse de me répéter que je peux lui faire confiance, facile à dire une fois qu'on sait la vérité mais moi ? J'étais perdue, il y avait lui, le magnifique Alaric Saltzman, l'homme que j'aimais qui me disait de lui faire confiance de ne pas croire John, et puis de l'autre côté il y avait justement John, beau-frère détestable et détester, père biologique de ma nièce adorée qui comptais faire valoir ses droits, je sais que John ne fait jamais rien par hasard, je le connais depuis près de 20 ans, et durant toutes ses années il n'as pas vraiment fait grand chose pour que je l'apprécie, loin de là.
Alors qui des deux me disait la vérité ? Ric venais de m'assurer que je ne devais en aucun cas faire confiance à John, et je voulais bien le croire mais ...

« - Mets toi à ma place Alaric, j'ai l'impression que ma famille, mes amis, et toi me cacher quelque chose, alors pour Elena et Jeremy, je me dis que ce n'est qu'une question d'adolescence, ils ont besoins de leur liberté, mais en ce qui te concerne ... »

Je suspendis mes paroles, il venait de poser sa main sur la mienne, c'était ce dont j'avais envie et en même temps j'avais l'impression qu'il essayait de m'adoucir, allait-il y arriver ? Probablement s'il continuait comme ça. Il m'affirma qu'il m'aime, et je le croyais c'est peut-être ca le pire. Il ajouta qu'il ne voulais pas que notre histoire ce termine pour ça, pour si peu dirais certains. Je soupira en le regardant, un fin sourire sur mes lèvres, sourire de dépits, de tristesse, de désillusion.

« - Moi non plus je n'en ai pas envie... »

Je resta un moment silencieuse avant d'ajouter,

« - Je suis totalement perdue, j'avais une vie parfaite il y a une semaine de ça et puis 'pouf', John est le père d'Elena et compte bien faire valoir ses droits de tuteurs, ta femme se trouve être la mère d'Elena, mère défunte dont on a jamais retrouver le corps et dont on ignore tout, et puis il y a toi qui refuse de me parler... Mais dis-moi Ric, as-tu quelque chose à voir avec la disparition d'Isobel ? Comme John le laissais entendre... ? Je ne vais pas te demander une énième fois de me dire la vérité, je veux juste savoir ça... »

Bien que cachotier je savais qu'il n'était pas menteur, enfin je le pensais, s'il me mentais je le saurais, je lui donnais une chance de faire un pas en avant, ce n'étais pas totalement résolus, mais c'était néanmoins une manière pour moi de me rassurer, je commençais à croire de plus en plus que John voulait semer la pagaille, et d'ailleurs face à un juge il pourrait me faire passer pour immature, incapable d'élever deux ado en étant toujours une moi-même, incapable de construire une relation stable.
Et si tout ça était bien une manipulation de John ? Bien sur il y avait ce silence qu'Alaric ne voulait pas rompre, mais en même temps, cela n'avait peut-être rien à voir ? Et si je m'étais trompée ? J'eu un doute durant quelques secondes, mon regard se planta dans celui d'Alaric Saltzman, l'homme que je pensais le plus fiable de mes connaissances, il était toujours aussi tendre, sincère, et j'eu même l'impression de percevoir de la douleur et de la déception. Ainsi il disait vrai ? Ça lui faisait vraiment mal de me tenir éloignée de lui ...

Je me rapprocha de lui d'un pas ou deux, pas plus, nous étions presque l'un contre l'autre, j'avais tellement envie de le prendre dans mes bras, mais comme précédemment je refoula cette envie me contentant de l'observer, j'avais presque oublier la raison de ma présence sur ce pont maudit, mais peut-être était-ce un signe de Miranda ? Peut-être savait-elle que cet homme qui avait franchis la ville pour me rejoindre était bon pour moi... Un frisson me parcouru, ce n'était pas un frisson de froid bien que l'air était très frais en cette journée. Je souris.

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« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Sentir ses doigts caresser ma main m'apaisa un peu, le magnétisme qu'il avait sur moi en temps normal fonctionnait ici également, je l'écoutais m'affirmer que je n'avais pas de soucis à me faire pour Elena, que John n'avait aucun droit et que ma nièce le détestait cependant je connaissais suffisamment John que pour savoir que s'il voulait Elena, il finirais bien par l'avoir un jour ou l'autre. Ensuite pour la énième fois, comme il le souligna, Alaric affirma n'avoir rien avoir avec la disparition d'Isobel, et si ... Le fait qu'il justifie qu'il n'était pas un tueur m'aurait fait rire d'habitude mais la je me contentais de baisser les yeux, je l'avais blesser et je ne le voulait pas, je ne suis pas ce genre de femme qui veule blesser parce qu'elles le sont.

« - Je te crois Alaric, je veux te croire...»

Il posa son front contre le mien, ferma les yeux et les rouvrit. Il savait qu'il me décevait, j'en était consciente aussi, il me redis ce que je savais depuis longtemps, qu'il avait passer deux ans à chercher sa femme, ses recherches l'aillant mener jusqu'ici. Ric évoqua notre rencontre, il m'avait trouvée alors qu'il recherchait sa femme. Je baissa la tête de sorte que son menton était à présent sur le sommet de mon crâne, dans un élan totalement irréfléchis je passas mes bras autours de sa taille et soupira. Il me manquait s'était un fait, il me cachait la vérité s'en était un autre, mais malgré tout ça je l'aimais irrémédiablement, j'arrivais à oublier le pourquoi de mon énervement j'avais juste envie d'être là, dans ses bras, mettre tout le bordel ambiant en pause et de profiter quelques secondes de ce moment, car peut-être qu'il n'y en aurait pas d'autre avant un moment...

Je respirais son odeur si familière et pourtant il me semblait ne plus l'avoir sentie depuis des lustres, j'entendais les battements de son cœur, le silence alentours apportait une atmosphère solennelle à ce moment, et si finalement la balle était dans mon camp ? Je pourrais prendre le partit de faire comme-si, de passer outre ce détail et d'attendre bien sagement qu'il se décide à me dire ce qu'il se passe... Je pourrais oui ... Mais ce n'était pas dans mes habitudes, j'aime que les choses soient claires, mais en même temps il parait que l'amour est fait de concession, de confiance et d'oublis, alors si je lui faisait confiance ?

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Les bras d'Alaric se refermèrent sur moi et nous profitâmes de ce moment tout les deux. Et puis il s'éloignât, trop rapidement passer ce câlin, enfin...
Plantant son regard dans le mien le sexy prof d'Histoire m'annonça d'une petite voix que sa défunte femme n'était point si défunte que ça. J'eu un malaise, non pas parce qu'il m'avait dit qu'elle était toujours vivante mais bien parce que désormais je sentait létaux se refermer sur moi, John et Isobel, parents biologique d'Elena, mais comment est-ce que cette situation était possible ? Je devais faire un mauvais rêve, c'était certainement ça, j'allais me réveiller et puis tout redeviendrais comme avant, mais non bien sur, j'étais déjà bien réveillée, le froid que je sentais me le prouvait à chaque instant. Alaric était sincère quand il disait qu'il la pensait morte, mais pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt, je réalisais seulement qu'il m'avait cacher durant longtemps qu'il avait croiser son ex-femme, puis d'un coups j'éclatais de rire, un rire nerveux probablement car la situation n'avait vraiment rien d'hilarante.

« - Ce que tu veux dire, c'est que tu ne voulais pas me dire, que la femme que tu as crus être morte est en faite bien vivante c'est ça ?»

Je le regardais perplexe, avant de re-sourire, en faite si la situation avait bel et bien quelque chose de risible, enfin il fallait bien trouver quelque chose pour éviter de pleurer.

« - Um! Par contre tu sais que je suis jalouse, et vus que techniquement tu n'es plus veuf, ... Ca veux dire que nous sommes dans l'adultère ?!»

Ma contenance habituelle commençais à revenir, étrangement je ne voyais pas le retours d'Isobel comme une entrave entre nous, j'étais plus inquiète pour Elena que pour moi en réalité.
Pourquoi ne m'avait-il pas mis dans la confidence plus tôt ? Est-ce qu'il avait peur de ma réaction ? Peur que je le prenne mal ? Moi qui pensais qu'il me connaissait mieux que ça. J'étais soulagée, une partie de moi était satisfaite de cette révélation et pourtant je sentais que ce n'était pas tout, mais tant pis, je ne voulais pas en savoir d'avantage, pas pour l'instant. Je voulais simplement retrouver mon chez-moi et engloutir des nachos ... Um, encore quelque chose de bien bon pour ma ligne mais tant pis, j'avais fait une bonne marche pour venir alors je le méritais bien. Mais la question du jour vint se mettre devant mon nez, est-ce qu'IL vient avec moi, où est-ce que je le laisse là pour aujourd'hui ?
Bien sur je ne parle pas d'une plante mais je me comprend, est-ce que je l'invite à rentrer avec moi, nous pourrions continuer à discuter la soirée éventuellement, ou alors est-ce qu'on en resterais là pour aujourd'hui ? Je pense que ma tête avait une préférence pour la seconde option, mais mon coeur penchait très largement pour la première proposition!

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Finalement la journée n'étais pas si catastrophique que ça, j'avais même repris un peu de bonne humeur, Alaric venait de m’annoncer qu'Isobel était bel et bien vivante, et donc cela voulait dire qu'il n'avait rien à se reprocher, que c'était bel et bien le même Ric', je crois que cette nouvelle qu'il redoutait tant à m'annoncer fut la meilleure chose qu'il pouvait m'arriver, enfin vus les circonstances évidemment. Le fait de le voir hausser les sourcils me fit sourire, je réfléchis bien à ce qu'il me dit, Isobel du passer, je le crois, et si un de nous devrais changer de vue sur la relation que nous vivons je pense que ce serait lui car après tout, c'est la femme qu'il a aimer, rechercher durant deux longues années. Je posa ma main sur sa joue imitant le geste qu'il avait poser plus tôt sur la mienne.

« - Si pour toi Isobel est du passer, alors je ne vois pas pourquoi notre relation devrais changer Ric, là dessus c'est toi qui est seul juge...»

Mon pouce caressa son menton avant de revenir - ainsi que toute la main ^^- le long de mon corps. Quelques gouttes commençaient à tomber, et d'ailleurs ça tombait plutôt bien. Alaric m'annonça qu'il avait des copies à corrigés et qu'il allait rentrer, je soupiras et acceptas son invitation à me raccompagner car je ne tenais pas à être trempée, nous nous dirigions vers sa voiture quand je pris son bras sous le mien, j'en avais marre de toutes ses tensions, j'étais fatiguée et là franchement j'avais besoin de compagnie vus qu'une fois de plus mes 'enfants' ne seraient pas de retours avant la fin de soirée voir même le lendemain ...

« - Dommage que tu aie du travail, j'ai une lasagne "maison" et je serais seule pour la manger...»

Je le regardais avec un air de basset, j'avais envie qu'il revienne avec moi, qu'il me tienne compagnie, au diable Isobel, John et les autres, il sera toujours temps d'aviser demain non ? La pluie qui tombais de plus en plus fort nous obligeas à courir un peu pour arriver à la voiture avant d'être tremper, je me laissa tomber sur le siège passager avant de le regarder, attendant toujours de voir s'il allait saisir cette perche que je venais de lui tendre.

Jenna && Alaric

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Vus qu'il accepta mon invitation masquée je me dis qu'il ne devait pas avoir tant de copies que ça à corriger ce qui me fit sourire intérieurement, une fois dans la voiture bien au sec je mis ma ceinture et répondis par un sourire quand il affirma ne pas pouvoir résister à des lasagnes, sauf que cette fois elle était vraiment maison et que vus mes talents de cuisinière plutôt limités il devrait se méfier, je souris en coin et il démarra la voiture.

« - Si on commandait chinois ? Je suis pas sure qu'avec ma lasagne on évite l'intoxication alimentaire ? »

Bon d'accord j'exagérais probablement, j'avais goûter un morceau en la sortant du four et elle semblait quand même mangeable mais bon, je m'en voudrais s'il rentrait chez lui en mourant de faim ou encore pire s'il était vraiment malade après l'avoir déguster - mot très inapproprié lorsque quelqu'un vient manger chez moi, je ne l'ai jamais dit mais je fais souvent appel à un traiteur pour être certaine que les gens mangent quelque chose xD -.

La jolie maison de Miranda et Greyson apparut dans mon champ de vision, je n'aurais jamais crus que cette maison serait un jours la mienne. Mais bon, le destin en avait décider autrement j'avais dut venir y emménager pour Jeremy et Elena, je les voyais mal venir dans mon petit 2 pièces que j'occupais jusqu'alors.
Nous avons encore dut courir jusque la porte, comme toujours dans ces cas-là il me fallut 10 minutes pour trouver mes clés, heureusement que le porche de la maison diminuait un peu les effets de la pluie.

La porte s'ouvrit enfin, douce chaleur que celle de sont intérieur ! Il faisait très sombre à l'intérieur, j'en conclus donc que mes deux ado préférer n'étaient toujours pas rentrer. Je me tourna vers Ric en haussant les épaules.

« - Tu vois, comme je te l'avais dit, les enfants ne sont plus ce qu'ils étaient, jamais là, mais bon ... Je ne vais pas être seule ce soir, grâce à toi ! Débarrasse toi, fais comme chez toi, enfin peut-être pas trop non plus hein !»

Je souris, finalement j'étais contente qu'il soit venus me retrouver, que la situation soit un peu éclaircie et puis surtout, qu'il soit venus jusqu'ici avec moi car je n'avais vraiment pas envie de rester seule un jour pareil, je me dirigea vers la cuisine abandonnant chaussure, veste et sac dans l'entrée, en faite une vrai gosse qui laisse trainer ses affaires partout, mais à ma décharge le tout était vraiment mouillé donc, il fallait bien que ça sèche avant que je range .

La veille j'avais ouvert une bouteille de vin rouge, je m'en servis en verre et voyant Alaric arriver je pris un second, le remplis et lui tendis.

« - Il n'est pas mauvais, et j'ai besoin de quelque chose pour me réchauffer un peu, du rouge ca te convient? -puis ça vas très bien avec les pâtes -. »

M'adossant contre le plan de travail je leva mon verre en signe de salutation et bus une gorgée, c'est vrai qu'il n'était pas mauvais, et l'effet du vin fut immédiat, je sentit sa chaleur se répandre dans mon corps, celui qui dit que l'alcool ne console pas n'as jamais fait de stage chez moi !

« - Toujours partant pour la lasagne ? »

Je venais d'allumer le four où la-dite bestiole devait réchauffer pendant un bon gros quart d'heure, il fallait donc occuper le temps, je regardais dehors, la pluie ne cessait de tomber, je soupiras et souris quand mon regard ce posa sur mon inviter. Allez Jenna, un peu de punch n'as jamais tuer personne !

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Revoilà l'Alaric qui réussissait à me faire rire, je m'imaginais déjà bien m'occupant de lui, moi la terreur des poissons rouges, le pauvre ! Quoique je devenais responsable avec le temps ... Je fis une grimace en fronçant le nez, fallait pas pousser non plus hein ! Le plus important était peut-être que j'avais retrouver un semblant de bonne humeur, je voulais oublier les évènements des derniers jours et reprendre ma vie là où elle s'était arrêtée.
Quand Ric fit mine d'être vexer d'être la cinquième roue du carosse je pris un air des plus sérieux avant de me retourner vers lui et lui répondre.

« - Et bien en faite, ca m'ennuie un peu que tu aie compris... D'ailleurs je crois même que je vais regretter que je n'aille pas croiser Logan Fell avant toi... »

Um ! Logan, mon ex qui avait mystérieusement disparut dans la nature pour mon plus grand bonheur ! S'il y avait bien une personne que je souhaitais ne plus jamais croiser s'était bien lui, je pense qu'avec cette comparaison plus extrême il comprit que c'était bien avec lui seul que je souhaitais voir se passer cette soirée.
Après avoir saisi le verre que je lui tendais il fit une allusion qui me mit un peu de rouge aux joues, bien que je n'aurais rien eu contre le fait qu'il me réchauffe lui-même comme il dit, je n'étais toutefois pas prête non plus, je n'avais certainement pas encore bus assez de rouge. Je me contentais de sourire gênée en regardant mon verre, déjà bien trop vide à mon gout!

La pluie qui tombais avec rage dehors soulevas un problème qui ne m'était pas venus en tête plus tôt, les crues, le niveau de l'eau montait très rapidement dans le coins quand les pluies étaient diluviennes, et comme dirait l'autre c'est là que mon problème d'impulsivité fit le reste... Ric avait à peine finis de m'annoncer qu'il ne resterais pas tard pour éviter d'être bloquer que ma bouche sortit des mots que mon cerveau n'avait pas encore valider, une sorte de lapsus sans en être un ...

« - Bah tu passeras la nuit ici au pire !»

Jenna perd les pédales, monsieur Bordeaux fait-il déjà son effet ? Réalisant mes paroles je me redressa, raide, posat le verre sur le plan de travail et fit mine d'aller surveiller les lasagnes maudissant de ne pas être muette ou du moins un peu moins impulsive.

« - Um! Normalement ça sera vite prêt, et tu as raison j'ai un doute pour le chinois, mais si vraiment c'est immangeable ... j'ai des restes dans le congélateurs. »

La lasagne semblait me captiver, à vrai dire je n'osait pas me retourner, j'avais peur de découvrir l'expression sur le visage d'Alaric Saltzman, je ne voulais pas le méprendre sur mon compte, je me sentais un peu perdue et la lasagne semblait être une merveilleuse excuse pour éviter de le regarder. J'ouvris la porte du four, tendis ma main pour attraper le plat mais bien sur mon avant-bras rencontras la plaque avant, je poussa un juron avant de me retourner vers l'évier et de faire couler l'eau froide sur ma brûlure.

« - Je ne sais pas si tu te rend compte de ta chance, tu fréquente probablement la femme la moins douée et la plus malchanceuse de Mystic Falls.»

J'essayais d'avoir un ton détacher malgré la douleur qui irradiait de mon avant bras, la plaie était boursouflée, rougeâtre et quelque chose me faisait présager que j'allais avoir mal un moment.

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

S'il y avait une palme d'or de la gaucherie je pense qu'on me l'aurait décerner ce soir, Alaric semblait légèrement mal à l'aise, moi je ne l'était pas beaucoup plus que lui, j'étais contente qu'il soit là mais voilà, il y avait ce petit quelque chose qu'il n'y avait pas avant, j'ignore ce que c'est mais je ne compte pas le laisser foutre tout en l'air, après tout ma résolution c'était quoi déjà ? Au diable John et Isobel, ah oui c'était ça, donc j'allais peut-être essayer de tenir une résolution aujourd'hui.

Après un moment de malaise, IL décida de me mettre au pied du mur, enfin en tout cas il dit tout haut ce que nous pensions - presque - tout bas. Je n'avais pas envie qu'il parte de suite, et non je ne l'avais pas inviter uniquement pour ne pas être seule, j'ai passer l'âge d'avoir besoin d'un baby-sitter - quoique si j'avais eu un baby-sitter comme lui je pense que j'aurais pousser mes parents à sortir plus souvent. Cette dernière pensée me fit sourire, sourire dont le monsieur ignora l'existence vus que je lui tournais toujours le dos. Je réfléchis, je pesais mes mots, je n'avais pas envie de le contrarier plus que ce que j'avais réussis à faire jusque maintenant, le paradoxe de la situation c'est qu'il y avait à peine quelques heures de ça, c'était moi la contrariée et lui le repentit et là, pouf, les rôles s'étaient comme inversés, étrange ...

Je venais de jurer car je m'étais brûlée, je n'avais toujours pas répondus à sa semi-question, il vint me rejoindre après avoir sortit la lasagne du four, m'enjoignit de mettre de la crème pour soulager la brûlure et finis par affirmer que ma lasagne n'avait pas l'air si mauvaise que ça. Je lui souris, il avait raison sur beaucoup de chose, je me demande pourquoi je réagis de la sorte, ce n'est pas moi, je ne suis pas comme ça d'habitude, soit je fais la gueule soit je pardonne mais je n'ai pas de comportement incongruent !

« - J'ai de la crème qui doit traîner, ... ici ... »

Je laissait toujours un tube de crème contre les brûlures dans la cuisine, inutile de préciser pourquoi ! Prenant mon courage à deux mains je lui fit enfin face, il n'était pas si impressionnant que ça tout de même, je n'avais rien à me reprocher et puis il fallait que j'agisse en adulte et non plus en gamine incapable de gérer ses conflits.

« - Ecoute... Je ... Um! Ca commence bien ... Je t'ai demander de venir non pas pour combler un pseudo-vide dans la maison, ça j'en ai l'habitude je suis quasi seule tout les jours, j'avais vraiment envie d'un moment avec toi, et je te l'accorde je suis plutôt étrange... On vas mettre ça sur les récents événements et la révélation de tout à l'heure sur Isobel ok ? Tu me connais Ric, tu sais que je suis pas comme ça, je ne fuis pas les problèmes je les affrontes, et là j'ai envie de passer à autre chose, j'ai envie de passer un moment sympa, comme avant, sans tension, et sans indigestion! »

Je le regardais en souriant, ma brûlure se rappela à moi et j'enduisis la plaie de crème, l'effet fut immédiat, je remis le tube dans l'armoire et sortit deux assiettes ainsi que des couverts que j'installais autours du plans de travail, il y avait des tabourets, je n'avais pas envie de dresser une vraie table, tendant son assiette à Alaric je poursuivit.

« - Désolée s'est un peu fast-food ce soir, mais j'aime bien manger ici... Et Ric, je suis contente que tu sois là malgré le fait que je semble étrange, incohérente et désorientée. »

Je resservis les verres en vin rouge et leva le mien...

« - Au nouveau départ ... et au déluge pffff... »

Rien à faire le temps ne s'arrangeait pas, s'il n'arrêtait pas de pleuvoir d'ici 20 minutes les routes seront inondées et Alaric devras rentrer en canoë. L'image qui me vint en tête me fit sourire intérieurement, le pauvre, je ne lui rendait pas la vie facile tout de même...

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Um! L'ambiance était un peu froide et j'y étais largement pour quelque chose, je m'en voulais, il ne méritais pas ça. Je soupiras mais il n'avait pas tort, je l'avais beaucoup fuis du regard mais je comptais bien ne plus laisser aller les choses dans ce sens, je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas qu'il m'en veuille ni qu'il se sente mal ou vexer ou n'importe quoi d'autre par ma faute. Je perdis mon sourire une fraction de seconde, je me sentais un peu mise sur la sellette des accusés et ça je n'aime pas de trop, mais je continuas de le regarder et repris mon sourire. J'écartas les bras du corps, inclinant la tête sur le côté.

« - Je compte rester moi-même ! Je suis désolée pour tout à l'heure ok ? On efface et on recommence ? Je sais ce que je veux aussi, je n'ai pas besoin de temps, ... juste de toi . »

Ma main s'était posée sur son avant-bras, je souriais et j'espérais qu'il verrait que j'étais sincère. Il me servit une part de lasagne, attention délicate au vus de ma brûlure même si ce n'était pas handicapant comme blessure. Alaric me demanda si ma blessure allait mieux, dans un réflexe je regardais mon bras, la plaie avait déjà dégonflé et n'était plus si rouge, je répondis tout sourire.

« - Je pense que j'y survivrais ! »

Je le vis goûter ma lasagne du bout des lèvres et la réaction ne tarda pas, il m'annonça l'air stupéfait que ce n'était pas si mauvais que ça et que j'étais probablement plus douée qu'il ne l'imaginais. Cette réflexion me fit rire.

« - Merci décidément tu me flatte ! Enfin une chose pour laquelle j'aurais peut-être une capacité culinaire alors ! Maintenant que tu as goûter je peux manger sans crainte, elle n'as pas l'air toxique! »

Goûtant à mon tour la lasagne je fut surprise de voir qu'en effet elle n'était pas si mauvaise que ça ! Je fis des grands yeux et regarda Ric.

« - Mais c'est vrai que c'est pas mauvais ! Et sinon comment ça ce passe les cours ? »

Le ton était plus léger, la soirée allais peut-être enfin prendre une tournure plus agréable...

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

J'étais un peu rassurée et soulagée, on avais tout les deux retrouver un semblant de bonne humeur, il baissa les yeux avant de poser le regard sur ma main et de me sourire. Il se prit à mon jeu et compris qu'il avait été le cobaye de 'l'expérience lasagne', et je ne pus me retenir de pouffer de rire lorsqu'il me demanda ce que j'aurais fait si elle avait été toxique.

« - J'aurais pleurer sur ton magnifique corps sans vie me repentant d'être si mauvaise cuisinière »

Réponse jouant sur l'humour je lui fit un clin d'oeil tout en souriant. Il me répondis ensuite sur son travail, il avait de la chance lui d'avoir des vacances aussi fréquente, mais il faisait un métier que je n'aurais pas voulu faire, je n'aurais pas eu la poigne nécessaire pour tenir une classe d'ado en furie. Mon travail était beaucoup plus tranquille, j'avais un poste d'archiviste dans un musée d'art contemporain ce qui me permettait de payer les factures. J'avais pris un an de retard sur mes cours et je devais terminé mon master afin d'avoir enfin mon diplôme. J'avais l'impression d'être une attardée mais je n'avais pas le choix, je voulais aller au bout des choses.

« - Oh ben ça vas, heureusement que je ne suis pas allergique à la poussière, je me réjouis vraiment d'avoir finis ce master pour pouvoir enfin passer à autre chose ! »

Bien que je souriais c'est vrai que les études à quasi trente ans ça me pesait, j'avais tellement envie d'être mon propre chef, j'ai envie de devenir autonome et que les gens qui me sont cher soit fières de moi.
Tendis que mon charmant hôte m'annonçait la fin du déluge je me retourna pour constater la chose par moi-même, je fus ravie de l'apprendre et c'est avec un sourire énorme que je me retourna vers lui.

« - Magnifique ! T'es pas obliger de partir avant d'avoir digérer comme ça ! »

J'étais ravie, une expression de gosse à qui on annonce qu'elle vas voir le père Noël, um, changement d'attitude radicale mais on n'en avait besoin je pense. La lasagne descendait aussi rapidement que le vin dans nos verres, je saisit la bouteille qui se trouvais derrière moi et proposa de remplir le verre de Ric avant de me servir en liquide. J'étais une bonne vivante, je buvais beaucoup et je fumais beaucoup aussi avant, j'avais laisser tomber la fumette mais par contre je n'étais jamais contre un verre, quel que soit le liquide à l'intérieur du contenant.
Mon assiette venais de se vider, et j'avais encore faim, je me resservis donc une part de cette chose mangeable que j'avais préparer moi-même, un miracle dirais certains!

« - La pluie cesse doucement, c'est super ! »

Quoique je n'aurais pas été contre le fait qu'il reste bien plus que la soirée mais je n'allais pas pousser trop loin non plus, je continuais de manger, celui qui as dit que les émotions ça creuse ne savait pas à quel point ça peut être vrai ! J'entendis une voiture ralentir devant la maison, je me retourna pour voir s'il s'agissait de l'un de mes deux ado mais non alors je reposa mon attention sur Alaric.

« - Je suis vraiment contente que tu sois rester.»

Le repas touchais à ça fin, nous avions finis de manger, je pris l'initiative de débarrasser la table, laissa toutefois les deux verres à vins sur le plan de travail, déposa assiettes et couverts dans l'évier, je ferais la vaisselle plus tard, et revint vers mon invité. Je pris mon verre et fis un signe de tête en direction du salon, un feu brûlait dans la cheminée et j'avais envie d'un peu de 'confort' .

« - Viens avec moi, promis je te mordrais pas !»

Je venais de m'asseoir dans le divan tapotant la place à mes côtés, j'avais une jambe sous mes fesses, adossées à l'accoudoir, j'avais envie de beaucoup de chose, mais chaque chose en son temps Jenna.

Jenna && Alaric

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Mon sourcil se leva et je fis une mimique septique avant d'entendre le reste de la phrase, connaissant le goût prononcer d'Alaric pour l'art ou la psychologie je doutais fort qu'il me fusse d'une quelconque utilité lors de mes éventuelles révisions. Je souris cependant afin de remercier la proposition. La soirée commençais à prendre une tournure qui me plaisait, il n'était plus question qu'il parte à la hâte comme trente minutes plus tôt, il avait même l'air plutôt ravis de rester encore un peu. Sa proposition pour un éventuelle futur repas en tant que cobaye me fit rire mais je le pris au mot.

« - Ah ca tombe bien, on parlait justement de sushi et de paella avec Jeremy hier, tu sais ces choses où tout les aliments sont obliger d'être extrèment frais ... Ca te tente toujours ? »

Bien entendus je le taquinais, je ne m'aventurerais jamais à faire ce genre de préparation, trop de chichi pour moi, et puis le poisson crus et les crustacés, là il y avait un sérieux risque d'intoxication, alors vus que j'ai déjà toute les peines du monde à faire cuire un steack, um, no-comment.
Je fis un clin d'oeil à Alaric avant de poursuivre.

« - Je vais acheter des livres de cuisines et m'en tenir aux recettes comme ça tu pourrais même venir tout les soir manger quelque chose de -théoriquement- mangeable. »

Je débarrassa la table et je le vis amorcer un mouvement mais il a vite remarquer que la vaisselle ce n'était pas pour tout de suite et me suivit dans le salon. Bien sûr le vin avait des effets secondaires sur tout le monde mais là je fut vraiment amusée quand il me répondis son point de vue face à une hypothétique morsure de ma part et mis bien sur cela sur le compte de monsieur Bordeaux, moi je me contenta de le regarder en riant. Il venait de me donner une idée franchement pas bonne mais une idée qui allait vraiment m'amuser. J'attendis qu'il s'installe dans le divan à mes côtés, son verre à la main, paisible me contentant de hocher de la tête - un peu comme une femme soûle alors qu'en faite je ne l'étais même pas à moitié - à ses paroles quand soudain sans crier gare je lui sauta dessus me servant de ma jambe pliée pour faire levier et le mordilla à la base de la nuque.
Comme de bien entendu il avait sursauter et moi j'avais bien rigoler, je repris ma place initiale passant ma langue sur ma lèvre supérieur comme pour mieux goûter.

« - Tu m'as tenter, mais tu as l'air d'avoir bon goût... en plus j'ai pas prévus de dessert alors... ! »

Le vin n'était absolument pas responsable de mon comportement, quoique, très peu alors, mais il m'avait tendu une perche que je me sentais obligée de saisir, une autre manière de briser la glace ? Um, efficace alors, mais franchement une femme de 28 ans qui se jette de la sorte sur son petit amis on vois ça rarement, mais bon j'avais parfois des comportements débiles voir carrément enfantin mais c'est ce qui fait mon charme il parait. Le feu de la cheminée était puissant tout de même et je portais toujours mon gros pull de se matin, je décida de l'enlever pour avoir un peu moins chaud, j'avais tout de même un tee-shirt à manche longue en dessous, je n'allais pas lui faire le coup du streap-tease après lui avoir sauter dessus. Je continuais de ricaner de ma blague que je ne trouvais pas mauvaise au vus du résultat et repris un nouveau verre de rouge, ben oui, l'autre était déjà vide...
Bonne résolution de la nouvelle année ? Boire un peu moins! Ohhh c'est déjà passer nouvel an ? Tant pis alors, je continuerais !

Jenna && Alaric ♥

« quand la confiance passe, le reste s'efface-t'il ?»

Comment ça on lui dit souvent qu'il à bon goût ? Et qui donc aurait le droit de le toucher, de le goûter, je lui donna une petite tape sur l'épaule avant d'enlever mon pull, j'entendis le bruit du verre poser sur la table basse, le connaissant je me préparait à connaître une revanche mais quand il me demanda s'il pouvait lui aussi avoir son dessert je le regarda amusée, il s'approcha de moi et je sentis ses lèvres se sont posées sur mon coup, je ferma les yeux pour savourer l'instant et souris quand je sentit le petit mordillement. Je rouvris les yeux et tomba sur son air de chien battu et son sourire qui me fait toujours craquer, stipulant que malgré ça il avait toujours faim je souris. Il s'était reculer mais pas d'une distance énorme, loin de là, je m'avançais donc vers lui, l'embrassant à la base du cou, remontant vers son oreille et murmurer.

« - On vas essayer de te rassasier alors ... »

Posant mes mains sur sa poitrine je le fit basculer en arrière avant de l'embrasser. Là plus aucun doute, les différents qu'il y avais plus tôt dans la journée s'étaient totalement dissipés, j'avais retrouver ma fougue habituelle et je me laissais aller comme 'avant'.
La température montais, et je ne parle pas que de la chaleur ambiante, on avais été distants ces derniers jours peut-être cela jouait-il un rôle après tout ? J'écoutais de temps à autre si je n'entendais pas la porte d'entrée s'ouvrir car même si j'étais adulte je n'avais tout de même pas envie que mes neveux ne me trouve à califourchon sur leur prof d'histoire.

« - Tu as encore faim ?»

Um! Bon d'accord, là le vin faisait un peu effet, j'avais chaud, la situation me donnais chaud, je m'allongea contre sur son torse, mon menton sur son menton, un vrai tête à tête au sens propre du terme...